Le Kremlin l'affirme La «vérité» sur Nord Stream «surprendrait» les Européens

ATS

21.10.2022 - 16:05

Le Kremlin a assuré vendredi que les Européens seraient «surpris» de savoir la «vérité» sur les explosions à l'origine le mois dernier des fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, construits pour acheminer le gaz russe en Europe.

La Russie a exigé à plusieurs reprises d'être intégrée à l'enquête internationale sur ces fuites survenues en plein conflit en Ukraine et sur fond de lutte gazière entre la Russie et l'Union européenne. (archives)
La Russie a exigé à plusieurs reprises d'être intégrée à l'enquête internationale sur ces fuites survenues en plein conflit en Ukraine et sur fond de lutte gazière entre la Russie et l'Union européenne. (archives)
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La Russie a exigé à plusieurs reprises d'être intégrée à l'enquête internationale sur ces fuites survenues en plein conflit en Ukraine et sur fond de lutte gazière entre la Russie et l'Union européenne.

Le président russe Vladimir Poutine avait estimé le 12 octobre qu'il s'agissait d'un acte de «terrorisme international» profitant aux Etats-Unis, à la Pologne ainsi qu'à l'Ukraine et la diplomatie russe a appelé le président américain Joe Biden à révéler si son pays était responsable de ces explosions.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré vendredi que Moscou travaillait «intensément» à être intégré à l'enquête, qu'il a précédemment accusée d'être «arrangée» pour faire porter la responsabilité à la Russie. «Un travail est mené via les canaux diplomatiques», a-t-il dit aux journalistes.

«Mais jusqu'à présent, il se heurte à un mur de réticence à faire ensemble la lumière sur la vérité, qui ne manquera pas d'en surprendre plus d'un dans les pays européens si elle devait être rendue publique», a-t-il ajouté sans fournir d'autres précisions. «Ni les Allemands, ni les Suédois, ni les Danois ne partagent d'informations avec nous», a déploré M. Peskov.

Les gazoducs Nord Stream étaient au centre d'une controverse géopolitique avant même le conflit en Ukraine, Kiev et Washington s'opposant à leur construction qui accentue, selon eux, la dépendance européenne au gaz russe.