Brexit Le Brexit s'éternise

ATS

20.3.2019 - 11:39

Jean-Claude Juncker avertit qu'aucune décision n'est à attendre cette semaine du Sommet de l'UE sur un report du Brexit (archives).
Jean-Claude Juncker avertit qu'aucune décision n'est à attendre cette semaine du Sommet de l'UE sur un report du Brexit (archives).
Source: KEYSTONE/AP/FRANCISCO SECO

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a indiqué mercredi qu'il n'y avait «pas de décision» à attendre sur un report du Brexit au Sommet de l'UE. Londres est censé quitter l'UE le 29 mars mais Theresa May devrait demander un délai supplémentaire.

«J'estime, cela vous surprendra peut-être, qu'il n'y aura pas de décision cette semaine lors du Conseil européen, mais que nous devrons probablement nous voir de nouveau la semaine prochaine, parce que Mme May n'a d'accord sur rien au sein de son conseil des ministres et au parlement», a déclaré M. Juncker. Il s'exprimait à la radio allemande Deutschlandfunk.

Le Royaume-Uni est censé quitter l'Union européenne le 29 mars mais le parlement britannique n'a pas entériné à ce jour l'accord conclu à cette fin par le Premier ministre Theresa May et ses homologues européens. Le même parlement britannique a par ailleurs rejeté à une courte majorité l'option d'un départ sans accord.

La Première ministre britannique «ne va pas demander un long report» de la date du Brexit à l'UE lors du Sommet européen», selon une source proche du gouvernement. «Il est justifié de donner un peu plus de temps au parlement pour s'accorder sur une solution», a ajouté cette source à Downing Street à la BBC. Downing Street n'a pas confirmé cette information.

Mardi, le porte-parole de Theresa May avait indiqué que la dirigeante conservatrice allait «écrire à Donald Tusk, le président du Conseil européen (...) au sujet d'une extension de l'article 50» du traité sur l'Union européenne, en vertu duquel la date du 29 mars a été fixée pour le Brexit.

Le gouvernement britannique peut solliciter un court report de la date du Brexit, jusqu'en juin, pour tenter d'éviter un divorce sans accord tout en évitant de faire participer le Royaume-Uni aux élections du nouveau Parlement européen. En l'absence de report, le scénario par défaut est celui d'un divorce brutal entre Londres et l'UE.

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