Réunion du G20Le chef de la diplomatie américaine n'ira pas en Afrique du Sud
ATS
6.2.2025 - 06:54
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a déclaré mercredi qu'il ne se rendrait pas à Johannesbourg en Afrique du Sud pour une réunion du G20 prévue dans deux semaines. Il a accusé ce pays de faire de «très mauvaises choses».
«Mon travail consiste à promouvoir les intérêts nationaux de[s Etats-Unis d']Amérique et non à gaspiller l'argent des contribuables ou à encourager l'antiaméricanisme», écrit Marco Rubio.
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06.02.2025, 06:54
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Le secrétaire d'Etat américain a notamment cité sur le réseau social X «l'expropriation de propriétés privées». La réunion du G20 au niveau des ministres des affaires étrangères est prévue les 20 et 21 février.
«Mon travail consiste à promouvoir les intérêts nationaux de[s Etats-Unis d']Amérique et non à gaspiller l'argent des contribuables ou à encourager l'antiaméricanisme», a-t-il écrit. Il a déploré notamment le fait que ce groupe de pays défend le «changement climatique» et les programmes «de diversité et d'inclusion».
Le président américain Donald Trump a accusé l'Afrique du Sud de confiscation de terres après la promulgation d'une loi d'expropriation par son homologue Cyril Ramaphosa. M. Trump a annoncé l'arrêt de «tout financement» du pays, le temps d'une enquête.
Expropriations sans compensation
Le président sud-africain a promulgué à la fin janvier une loi permettant au gouvernement, dans certaines circonstances et par mesure d'intérêt général, de décider d'expropriations sans compensation.
La question foncière est un sujet clivant en Afrique du Sud. La majorité des terres sont détenues par la minorité blanche du pays, héritage d'une politique d'expropriation de la population noire pendant l'apartheid.
Les manoeuvres visant à corriger cette inégalité suscitent les critiques de conservateurs, dont le milliardaire Elon Musk, né dans ce pays d'Afrique australe et proche allié de Donald Trump.
«Le gouvernement sud-africain n'a confisqué aucune terre», a assuré lundi le président sud-africain dans un communiqué. Pretoria soutient que le texte ne permet pas aux autorités d'effectuer des expropriations de manière arbitraire et qu'elles doivent d'abord tenter d'aboutir à un accord avec le propriétaire.