Covid-19«Le confinement de l'Ile-de-France n'est pas d'actualité»
ATS
9.3.2021 - 08:54
Keystone-SDA
09.03.2021, 08:54
09.03.2021, 09:15
ATS
«Le confinement de l'Ile-de-France n'est pas d'actualité», a assuré mardi le directeur général de la santé Jérôme Salomon sur RTL, malgré une «très forte tension» dans les hôpitaux liée au virus du Covid-19.
«Cette mesure de dernier recours serait proposée au gouvernement et au chef de l'Etat si nous avions l'impression que l'hôpital ne pouvait pas tenir», a-t-il expliqué. «Nous sommes en très forte tension, nous libérons des lits (...) et nous suivons la situation jour après jour», a-t-il poursuivi.
L'Agence régionale de santé d'Ile-de-France a ordonné lundi aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales les moins urgentes.
Lundi, le directeur général de l'ARS de l'Ile-de-France avait indiqué que les hôpitaux de cette région comptaient 973 patients Covid, pour «environ 1.050 lits disponibles» pour ces malades, plaçant ainsi les établissements «dans une situation de tension très forte».
Bientôt plus de lits disponibles
A ce rythme, le palier de 1.127 lits disponibles précédemment fixé – et pas atteint à ce jour – devrait être dépassé cette semaine, avait-il ajouté.
La situation sur l'ensemble du territoire, et notamment l'Ile-de-France, sera réexaminée lors du conseil de défense sanitaire prévu mercredi, avait indiqué lundi à l'AFP le ministère de la Santé.
Revenant sur la polémique de lundi, à savoir le coup de sang des médecins libéraux après la décision de la direction générale de la Santé d'autoriser les pharmaciens à passer commande du vaccin AstraZeneca cette semaine, mais pas les médecins libéraux, Jérôme Salomon a tenu à «rassurer» ces professionnels.
«Ils ont déjà commandé 800.000 doses pour leurs patients éligibles, il y en aura 800.000 de plus. Il y aura donc 1,6 million de patients à vacciner dans les prochains» jours, a-t-il déclaré.
Furieux, le syndicat MG France et le SML avaient demandé la démission du directeur général de la Santé.
Ce dernier voit «dans cette réaction épidermique de (ses) confrères comme un signe d'engagement, d'énergie pour la vaccination», a-t-il dit sur RTL, excluant de démissionner.