Collaboration avec les Etats-Unis Le Costa Rica d'accord d'être une plateforme pour migrants expulsés

ats

18.2.2025 - 07:37

Le Costa Rica a annoncé lundi accepter de réceptionner des migrants expulsés par les Etats-Unis, alors que le président américain Donald Trump cherche à chasser du territoire américain les migrants en situation irrégulière. San José s'aligne ainsi sur la position du Panama et du Guatemala voisins.

«Le gouvernement du Costa Rica a accepté de collaborer avec les Etats-Unis pour le rapatriement dans leur pays de 200 migrants irréguliers», a annoncé la présidence du pays d'Amérique centrale dans un communiqué. (Photo d'archives)
«Le gouvernement du Costa Rica a accepté de collaborer avec les Etats-Unis pour le rapatriement dans leur pays de 200 migrants irréguliers», a annoncé la présidence du pays d'Amérique centrale dans un communiqué. (Photo d'archives)
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Keystone-SDA, ats

«Le gouvernement du Costa Rica a accepté de collaborer avec les Etats-Unis pour le rapatriement dans leur pays de 200 migrants irréguliers», a annoncé la présidence du pays d'Amérique centrale dans un communiqué. Il s'agit de personnes originaires «d'Asie centrale et d'Inde», de même source.

Le président des Etats-Unis Donald Trump avait promis pendant sa campagne de lancer «le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine» contre les sans-papiers, en utilisant les forces armées si nécessaire.

Premier contingent mercredi

Depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier, son gouvernement a largement mis en scène et médiatisé les expulsions dans tout le pays, notamment par des vols militaires et pour certains à destination de la base américaine de Guantanamo, sur l'île de Cuba.

Le Costa Rica est le troisième pays d'Amérique centrale à accepter de servir de point de passage pour les ressortissants de diverses nationalités chassés des Etats-Unis, après le Panama et le Guatemala.

Un premier contingent arrivera mercredi dans la capitale costaricaine, San José, à bord d'un vol commercial, a précisé le communiqué de la présidence. Les passagers seront ensuite transférés dans un centre d'accueil temporaire, à quelque 360 kilomètres de San José, est-il ajouté.

«Le processus sera financé intégralement» par le gouvernement américain, sous la supervision de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), indique encore la présidence du Costa Rica.

Vendredi, le Panama voisin a réceptionné un premier vol de 119 migrants asiatiques expulsés des Etats-Unis. Selon les médias locaux, d'autres avions ont atterri par la suite et porté le nombre de personnes prises en charge à 360.

Le Guatemala n'a, pour sa part, reçu aucun sans-papiers à ce stade, malgré son accord.