Proche-Orient Le Hezbollah accusé «d'entraîner le Liban dans la guerre»

aula

22.10.2023 - 11:20

L'armée israélienne a accusé dimanche le Hezbollah libanais de chercher l'escalade militaire dans la zone frontalière. Après de nouveaux échanges de tirs, le groupe chiite prendait le risque d'entraîner le Liban dans une guerre.

Soldats israéliens dans leur char d'assaut à leur position le long de la frontière israélo-libanaise, 21 octobre 2023. La tension continue de monter à la frontière entre Israël et le Liban en raison de l'aggravation du conflit israélo-palestinien.
Soldats israéliens dans leur char d'assaut à leur position le long de la frontière israélo-libanaise, 21 octobre 2023. La tension continue de monter à la frontière entre Israël et le Liban en raison de l'aggravation du conflit israélo-palestinien.
KEYSTONE

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«Le Hezbollah agresse et entraîne le Liban dans une guerre dont il ne tirera aucun profit, mais dans laquelle il risque de perdre beaucoup», a averti un porte-parole de l'armée israélienne sur le réseau social X (ex-Twitter). La communauté internationale redoute un débordement du conflit entre le Hezbollah libanais pro-iranien, allié du Hamas, et Israël.

Tensions au nord

Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne est en alerte à sa frontière nord pour parer une éventuelle offensive du Hezbollah. Dans cette zone frontalière, les tensions sont fortes. Samedi des affrontements avec l'armée israélienne ont fait quatre morts parmi les combattants du Hezbollah. Le Jihad islamique palestinien a aussi annoncé la perte d'un de ses hommes.

Du côté libanais, 27 personnes sont mortes depuis le 7 octobre, en majorité des combattants, mais aussi des civils, dont un journaliste de l'agence Reuters. De son côté, l'armée israélienne a fait état de la mort de quatre personnes, dont trois soldats.

«L'Etat libanais est-il vraiment prêt à mettre en péril ce qu'il reste de la prospérité et de la souveraineté libanaises au profit des terroristes de Gaza, de l'Etat islamique de Gaza?», a interrogé le porte-parole de l'armée. «C'est une question que les autorités libanaises doivent se poser et à laquelle elles doivent répondre».