Malgré un bilan plombé par la pandémie, le président républicain a assuré avoir une «très solide chance de gagner» quatre ans de plus à la Maison Blanche.
Joe Biden s'est rendu au domicile de son enfance, où il a laissé le message suivant: «De cette maison à la Maison Blanche, par la grâce de Dieu.»
L'accumulation record de votes par courrier, qui dans certains Etats pourront affluer plusieurs jours après mardi, risque aussi de compliquer le dépouillement, voire retarder l'annonce d'un vainqueur si le résultat est serré.
Pour l'emporter, un candidat n'a pas besoin d'être majoritaire en voix au niveau national: il doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats.
Mardi soir, dans un premier temps, tous les regards seront braqués sur la Floride, qui a promis d'afficher la couleur dès la nuit électorale.
Les Américains votent dans un pays divisé
Malgré un bilan plombé par la pandémie, le président républicain a assuré avoir une «très solide chance de gagner» quatre ans de plus à la Maison Blanche.
Joe Biden s'est rendu au domicile de son enfance, où il a laissé le message suivant: «De cette maison à la Maison Blanche, par la grâce de Dieu.»
L'accumulation record de votes par courrier, qui dans certains Etats pourront affluer plusieurs jours après mardi, risque aussi de compliquer le dépouillement, voire retarder l'annonce d'un vainqueur si le résultat est serré.
Pour l'emporter, un candidat n'a pas besoin d'être majoritaire en voix au niveau national: il doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats.
Mardi soir, dans un premier temps, tous les regards seront braqués sur la Floride, qui a promis d'afficher la couleur dès la nuit électorale.
Des dizaines de millions d'Américains se pressaient mardi vers les bureaux de vote pour départager Donald Trump et Joe Biden. Un taux de participation très élevé était attendu pour cette élection présidentielle historique, dans un pays divisé à l'extrême.
Le pays se préparait à une longue nuit d'attente des résultats, après une participation probablement élevée. Au terme de quatre ans d'une présidence hors normes et une campagne bouleversée par la pandémie, cette élection historique avait déjà enregistré le vote anticipé de plus de 100 millions d'Américains ces dernières semaines.
Ce chiffre représente 73% des suffrages exprimés en 2016, dans un scrutin qui ressemble fort à un référendum sur le président le plus atypique de l'Amérique contemporaine.
Malgré un bilan plombé par la pandémie, le président républicain a assuré avoir une «très solide chance de gagner» quatre ans de plus à la Maison Blanche. Il s'exprimait dans un entretien sur la chaîne Fox News.
Donald Trump a par ailleurs semblé vouloir tempérer les inquiétudes selon lesquelles il pourrait déclarer victoire avant l'annonce de résultats officiels dans les Etats. Interrogé sur le moment où il se déclarerait gagnant, il a répondu: «seulement lorsque nous aurons une victoire. Il n'y a aucune raison de tirer des plans sur la comète». Mais les Américains sont «en droit de connaître le résultat» pendant la nuit, a-t-il ajouté. «Le monde entier attend».
Une nouvelle surprise?
Armé de son indéniable énergie sur les estrades, le milliardaire de 74 ans s'est démultiplié ces derniers jours et mise sur l'ardeur de ses partisans, chauffés à blanc par une campagne d'une agressivité inouïe, pour créer la surprise, comme en 2016.
Favori des sondages depuis des mois, Joe Biden, 77 ans, ancien vice-président de Barack Obama, mise lui sur le rejet que suscite son rival auprès d'une large partie de l'électorat pour décrocher les clés de la Maison Blanche.
Après une visite dans une église de son fief de Wilmington (Delaware), il s'est recueilli mardi matin sur la tombe de ses proches. M. Biden s'est ensuite rendu au domicile de son enfance, où il a laissé le message suivant: «De cette maison à la Maison Blanche, par la grâce de Dieu.»
L'Amérique en deux blocs
Au moment où certaines villes se préparent à d'éventuels débordements violents, l'Amérique donne au monde l'image d'un pays scindé en deux blocs qui ne se parlent plus.
Pendant des mois, Donald Trump a agité le spectre d'une «gauche radicale» prête à transformer la première puissance mondiale en un «Venezuela à grande échelle». «S'ils gagnent, notre pays ne sera plus jamais le même», a-t-il encore lancé sur Fox News.
Les démocrates, Joe Biden et Barack Obama en tête, multiplient eux les mises en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices sur les institutions démocratiques d'un second mandat Trump.
Des candidats aux antipodes
Le scrutin oppose deux hommes radicalement différents. D'un côté, un héritier de New York, magnat de l'immobilier passé par la téléréalité avant de faire irruption en politique avec un message populiste, «l'Amérique d'abord», et qui continue de se présenter en «outsider».
De l'autre, un vieux routier de la politique issu des classes moyennes – au compteur, 36 années comme sénateur puis huit de plus comme vice-président – qui promet de panser les plaies d'un pays meurtri en remportant «la bataille pour l'âme de la nation».
Dépouillement incertain
L'accumulation record de votes par courrier, qui dans certains Etats pourront affluer plusieurs jours après mardi, risque aussi de compliquer le dépouillement, voire retarder l'annonce d'un vainqueur si le résultat est serré. «Dès que l'élection sera terminée, nos avocats seront prêts», a prévenu Donald Trump.
Pour l'emporter, un candidat n'a pas besoin d'être majoritaire en voix au niveau national: il doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats.
Mardi soir, dans un premier temps, tous les regards seront braqués sur la Floride, qui a promis d'afficher la couleur dès la nuit électorale. Sans cet Etat qu'il avait gagné en 2016, c'est mission quasi-impossible pour Donald Trump.
En revanche, s'il parvient à conserver la Floride, où il est au coude-à-coude avec Joe Biden dans les sondages, l'attention se déplacera vers la Pennsylvanie, l'Etat natal du démocrate. Là, les intentions de vote sont un peu plus favorables à l'ancien vice-président, mais avec un écart proche de la marge d'erreur.
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