Sommet du G7Londres appellera à l'union contre le Covid-19
ATS
14.2.2021 - 08:13
Le premier ministre britannique Boris Johnson appellera à une approche mondiale commune pour vaincre «l'ennemi commun» qu'est le coronavirus lors de la première réunion – virtuelle – du G7 sous la présidence britannique vendredi prochain. La réunion sera la première à laquelle participera le président américain Joe Biden depuis son arrivée à la Maison-Blanche.
Elle précède le sommet prévu du 11 au 13 juin en Cornouailles, en Angleterre. Boris Johnson appellera les chefs d'Etat et de gouvernement à «adopter une approche globale conjointe face à la pandémie pour mettre fin aux politiques nationalistes qui sèment la division et ont entaché la réponse initiale» face à la pandémie, ont indiqué ses services samedi soir.
«Les progrès de la science nous ont donné les vaccins dont nous avons besoin pour mettre un terme pour de bon à cette pandémie. À présent, les gouvernements du monde entier ont la responsabilité de travailler ensemble pour faire de ces vaccins le meilleur usage possible», a déclaré Boris Johnson dans un communiqué. «J'espère que l'on se souviendra de 2021 comme l'année où l'humanité a travaillé ensemble comme jamais auparavant pour vaincre un ennemi commun», a-t-il ajouté.
Prévenir de futures pandémies
Lors de ce sommet virtuel, auquel participeront les dirigeants des pays du G7, Royaume-Uni, Canada, France, Allemagne, Italie Japon et Etats-Unis, ainsi que les présidents de la Commission et du Conseil européens, le chef du gouvernement britannique travaillera avec ses partenaires à la mise en oeuvre de son plan annoncé l'an dernier devant l'ONU pour prévenir de futures pandémies, selon Downing Street.
Celui-ci comprend au niveau mondial la création d'un réseau de centres de recherche sur les zoonoses, le développement de la production de traitements et de vaccins, la création d'un protocole pour les futures urgences sanitaires et une réduction des barrières commerciales.
Le 23 février, Boris Johnson présidera une réunion – virtuelle – du conseil de sécurité des Nations unies – une première pour un premier ministre britannique depuis 1992 – sur le thème du lien entre le changement climatique et les conflits, avant la COP 26 à Glasgow en novembre.