JO Londres et Canberra annoncent aussi un «boycott diplomatique»

ATS

8.12.2021 - 15:15

Boris Johnson a souligné que Londres soulevait régulièrement auprès de Pékin la question du respect des droits humains par le régime chinois, en particulier le traitement infligé à la minorité musulmane ouïghoure.
Boris Johnson a souligné que Londres soulevait régulièrement auprès de Pékin la question du respect des droits humains par le régime chinois, en particulier le traitement infligé à la minorité musulmane ouïghoure.
ATS

Comme les Etats-Unis et l'Australie, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mercredi à son tour un «boycott diplomatique» des Jeux olymiques d'hiver de Pékin. Aucun ministre» de son gouvernement ne prévoit de s'y rendre.

8.12.2021 - 15:15

Les Etats-Unis et l'Australie ont déjà annoncé en début de semaine une mesure similaire pour ces Jeux qui commenceront le 4 février.

«Il y aura effectivement un boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver de Pékin», a déclaré Boris Johnson lors de la séance hebdomadaire de questions au Parlement, soulignant que le boycott sportif n'est «pas la politique» de son gouvernement.

Droits humains

Devant les députés, le chef du gouvernement conservateur a souligné que Londres soulevait régulièrement auprès de Pékin la question du respect des droits humains par le régime chinois, en particulier le traitement infligé à la minorité musulmane ouïghoure.

«Nous soulevons régulièrement ces sujets auprès des Chinois et je l'ai fait moi-même récemment auprès du président Xi quand je lui ai parlé récemment», a déclaré Boris Johnson.

Colère et mépris

L'annonce de la décision américaine a provoqué la colère de Pékin, celle de l'Australie le mépris, la diplomatie chinoise estimant que «tout le monde se fiche» de savoir si Canberra envoie ou non des représentants officiels.

Selon des organisations de défense des droits humains, au moins un million d'Ouïghours et d'autres minorités turcophones, principalement musulmanes, sont incarcérés dans des camps au Xinjiang. La Chine est accusée d'y stériliser de force les femmes et d'imposer un travail forcé.

Pékin affirme que les camps sont en fait des centres de formation professionnelle destinés à éloigner leurs pensionnaires de la radicalisation.

ATS