Proche-Orient Mahmoud Abbas va demander à l'UE de reconnaître l'Etat de Palestine

ATS

21.1.2018 - 23:30

Le président palestinien Mahmoud Abbas va demander à Bruxelles de reconnaître l'Etat de Palestine. Et ce en réponse à la décision de son homologue américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël (image symbolique).
Le président palestinien Mahmoud Abbas va demander à Bruxelles de reconnaître l'Etat de Palestine. Et ce en réponse à la décision de son homologue américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël (image symbolique).
SDA

Le président palestinien Mahmoud Abbas va demander à l'UE de reconnaître l'Etat de Palestine, a affirmé dimanche le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki. Il compte le faire lors de sa visite lundi à Bruxelles.

Mahmoud Abbas "attend des ministres européens des Affaires étrangères qu'ils reconnaissent collectivement l'Etat de Palestine" en réponse à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, a déclaré le ministre lors d'un entretien avec l'AFP. "C'est vraiment important", a-t-il insisté.

Le président de l'Autorité palestinienne doit rencontrer lundi, lors d'un déjeuner de travail, la cheffe de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini et les 28 ministres des Affaires étrangères, en marge de leur réunion mensuelle, comme l'avait été le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 11 décembre.

"Si les Européens veulent jouer un rôle, alors ils doivent être équitables dans leur traitement des deux parties et cela devrait commencer avec la reconnaissance de l'Etat de Palestine", a plaidé le chef de la diplomatie palestinienne.

Médiation américaine exclue

Ce dernier a par ailleurs souligné que Mahmoud Abbas "reste engagé" dans le processus de paix au Proche-Orient, en répondant aux craintes de certains Etats membres après le récent discours courroucé du président palestinien déclarant "la fin" des accords de paix d'Oslo (1993).

"Il va dire (aux Européens): 'Je ne vais pas me retirer du processus de paix. Je resterai engagé, mais je déclare que l'exclusivité de l'administration américaine à être le seul médiateur du processus de paix est terminée'", a expliqué M. al-Malki.

Sa visite à Bruxelles coïncide avec une tournée sous tension du vice-président américain Mike Pence au Proche-Orient.

Retour à la page d'accueil