Des soldats maliens patrouillent dans la capitale Bamako (archives).
Source:KEYSTONE/AP/JEROME DELAY
L'armée malienne a essuyé vendredi une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années. Une «attaque terroriste» contre un camp militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger, a coûté la vie à 49 soldats. L'EI a revendiqué samedi l'attentat.
Un précédent bilan donné vendredi soir par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangara, sur Twitter, faisait état de 53 soldats et d'un civil tués. L'attaque a visé un camp militaire à Indelimane, dans la localité d'Ansongo, dans le secteur de Ménaka (nord-est).
«Les FAMa (les Forces armées maliennes) enregistrent 49 morts, trois blessés et des dégâts matériels. Une vingtaine de rescapés ont été récupérés», a indiqué samedi, sur sa page Facebook, l'armée malienne. «La situation est sous contrôle des FAMa à Indelimane. Le ratissage est toujours en cours en vue des évaluations», ajoute l'armée. L'attentat a été qualifié dès vendredi de «terroriste» par l'armée.
Samedi soir, le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué dans un communiqué l'attaque meurtrière. «Des soldats du califat ont attaqué une base militaire où sont stationnés des éléments de l'armée malienne apostate dans le village d'Indelimane, dans la région de Ménaka», indique l'EI dans un communiqué signé «Province Afrique de l'Ouest», publié sur ses chaînes Telegram et qui rapporte «des affrontements avec différents types d'armes».
Propagation des violences
«Nous avons repris nos positions. Les terroristes ont mené une attaque surprise à l'heure du déjeuner. Des véhicules de l'armée ont été détruits, d'autres emportés», a affirmé samedi un officier de l'armée malienne.
L'armée et le gouvernement malien ont annoncé vendredi que des renforts étaient arrivés dans la zone de l'attaque, une des plus meurtrières ayant visé des soldats depuis plusieurs années au Mali.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes, qui l'ont ensuite évincée.
Les djihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire, qui se poursuit toujours. Cependant les violences djihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.
Samedi matin, c'est un militaire français qui a été tué lors d'une opération au Mali, après «le déclenchement d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé», a annoncé l'Elysée dans un communiqué. L'attaque a aussi été revendiquée par l'EI samedi soir.
Les 41 ouvriers bloqués dans un tunnel filmés vivants
En Inde, quarante-et-un ouvriers de la construction piégés depuis dix jours dans un tunnel routier effondré ont été filmés vivants mardi pour la première fois,
21.11.2023
Le premier parc éolien vaudois a été inauguré à Sainte-Croix
Le parc éolien de Sainte-Croix a été officiellement inauguré mardi. Une cérémonie a réuni une centaine d'invités au pied des six éoliennes, attendues depuis 25 ans. Ce premier parc vaudois, et deuxième du pays en taille après celui du Mont-Crosin dans le Jura bernois (16 éoliennes), sera mis en service en novembre. Il couvrira la consommation électrique annuelle des 6100 ménages de Sainte-Croix et de ses entreprises. Il a fallu un quart de siècle pour concrétiser ce projet, dont la première étude de faisabilité date de 1998.
10.10.2023
Une pétition contre le tir des loups déposée avec 47'000 signatures
L'organisation Campax a déposé jeudi auprès de la Chancellerie fédérale une pétition munie de 47'000 signatures contre le projet de tirs de loups de la Confédération.
28.09.2023
Les 41 ouvriers bloqués dans un tunnel filmés vivants
Le premier parc éolien vaudois a été inauguré à Sainte-Croix
Une pétition contre le tir des loups déposée avec 47'000 signatures