Des milliers de manifestants de l'opposition ont fait face à des centaines de policiers anti-émeutes à Managua.
Source:KEYSTONE/EPA EFE/JORGE TORRES
Des milliers de Nicaraguayens ont défilé dimanche dans la capitale pour exiger la démission du président Daniel Ortega. Ils demandent aussi la libération des "prisonniers politiques" emprisonnés depuis le début du mouvement populaire déclenché en avril.
"Nous demandons que Daniel Ortega s'en aille après tant de morts et d'oppression, et parce que nous voulons un pays libre", a déclaré à l'AFP Pedro, un manifestant âgé de 65 ans, lors de la marche pour "sauver la patrie", qui a parcouru plusieurs kilomètres dans le nord-est de Managua. La répression des manifestations a fait plus de 320 morts.
Convoquée par les formations de l'opposition, elle s'est tenue malgré la présence de centaines de policiers anti-émeute, regroupés en cordons par endroit pour canaliser les manifestants, qui leur lançaient des "assassins!" au passage, sans déclencher d'incidents.
Jeunes ou adultes, personnes âgées ou enfants avec leur mère, la foule de tout âge a marché joyeusement sous un soleil de plomb en soufflant dans les vuvuzelas, scandant des slogans contre le gouvernement et agitant une marée de drapeaux bleus et blancs, emblèmes du Nicaragua. D'autres dansaient ou chantaient au rythme des chants diffusés par les hauts-parleurs demandant au président "qu'il s'en aille" et quitte le pouvoir.
Coup d'état dénoncé
"On veut la sortie d'Ortega parce qu'il a fait beaucoup de mal au Nicaragua. On demande qu'ils avancent les élections" prévues en 2021 à 2019, a déclaré à l'AFP au milieu de la foule Javier Franco, 49 ans. Il s'est dit solidaire des prisonniers qui, selon lui, "sont torturés dans la prison d'El Chipote" de la capitale, et où des cas de viols ont été dénoncés.
Daniel Ortega, au pouvoir depuis 11 ans, a rejeté toute idée d'avancer les élections ou de démissionner pour mettre fin à la crise qui secoue le pays depuis le 18 avril, date du début de la vague de manifestations qui exigent son départ et celui de son épouse, la vice-présidente du pays, Rosario Murillo, tous deux accusés de vouloir instaurer une dictature.
Il a accusé les opposants de fomenter un "coup d'Etat" avec l'aide des Etats-Unis et qualifié les manifestants incarcérés de "terroristes".
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