«Il n'y a pas de Planète B»Des militants ont manifesté dans plusieurs villes dans le monde
ATS
23.9.2022 - 22:27
Des militants écologistes ont manifesté vendredi dans plusieurs villes dans le monde afin d'exiger davantage d'aide pour les pays pauvres touchés par le dérèglement climatique.
Keystone-SDA
23.09.2022, 22:27
23.09.2022, 22:38
ATS
Le mouvement Fridays for Future lancé par la militante suédoise Greta Thunberg a appelé via les réseaux sociaux à ces rassemblements de Berlin à New Delhi, au dernier jour de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, sous le mot-dièse #PeopleNotProfit.
A Berlin, les organisateurs ont estimé à 36'000 le nombre de personnes qui ont défilé dans le centre-ville, contre 22'000 selon les autorités locales.
«Changer maintenant»
Les militants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que «Votre Politique Nous Tue» et «Il n'y a Pas de Planète B».
«Je pense que nous avons encore une chance de changer quelque chose. Mais pour cela, nous devons vraiment changer maintenant notre mode de vie. Et un changement radical», a déclaré à l'AFP un manifestant, Clemens Biet, 36 ans.
«Il se passe beaucoup de choses en Allemagne en ce moment et il y a certainement des jours où le désespoir prévaut et où on a le sentiment que tout va trop lentement», a estimé Stella Lesch, 29 ans. «Mais il y a aussi beaucoup d'actions en cours et bon nombre de gens donnent de l'espoir et l'impression que beaucoup est possible».
«Welcome 2 Most Polluted Capital»
A Djakarta, en Indonésie, la police a encadré les manifestants qui défilaient en scandant des slogans au rythme de tambours.
Des manifestants ont également marché à New Delhi, en brandissant des banderoles et des pancartes colorées, l'une d'elle affirmant «Welcome 2 Most Polluted Capital» ("Bienvenue dans la capitale la plus polluée").
En France, des militants ont brièvement bloqué l'entrée d'un site du groupe français TotalEnergies à Lyon. D'autres se sont également rassemblés à Rennes, Strasbourg, Grenoble, Marseille, Montpellier et Paris.
«Ce que nous voulons dire aujourd'hui, c'est qu'après un été de catastrophes climatiques, de sécheresse, de restrictions d'eau et de chaleur, nous ne pouvions pas retourner à l'école comme si de rien n'était», a expliqué Pablo Flye, porte-parole des Fridays for Future en France.
Greta Thunberg, qui a entamé sa «grève scolaire pour le climat» devant le parlement suédois en 2018, est devenue l'une des plus célèbres activistes au monde de la lutte contre le dérèglement climatique.