En réaction a son discours au WEF Marche contre Milei à Buenos Aires en défense de la «diversité»

ATS

2.2.2025 - 08:42

Plusieurs milliers d'Argentins ont manifesté samedi à Buenos Aires, en défense de la diversité et contre le président ultralibéral Javier Milei, leur rejet de récentes déclarations ou postures de l'exécutif sur le féminisme, l'homosexualité ou les questions de genre.

La marche antifasciste et antiraciste appelée par les groupes LGTBI+ argentins sous la bannière « pour un pays sans haine », en rejet du discours de Javier Milei au Forum économique mondial de Davos, a commencé dans différentes parties du territoire argentin, parallèlement à de nombreuses manifestations à l'étranger.
La marche antifasciste et antiraciste appelée par les groupes LGTBI+ argentins sous la bannière « pour un pays sans haine », en rejet du discours de Javier Milei au Forum économique mondial de Davos, a commencé dans différentes parties du territoire argentin, parallèlement à de nombreuses manifestations à l'étranger.
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Dans la capitale, un long cortège avec des touches bigarrées, drapeaux ou maquillages arc-en-ciel évoquant une «Marche des Fiertés bis» (la grande marche annuelle s'était tenue en novembre) s'est rassemblé dans l'après-midi sur la place du Parlement, avant de se diriger vers la Place de Mai, siège de la présidence, à 2 km, a constaté l'AFP.

«Pas un pas en arrière», «Plus jamais cachés, ni en prison», «Résistance trans», clamaient quelques banderoles et pancartes de la marche, initiée par des mouvements féministes, tels «Du pain et des roses», LGBT+ , et de défense des droits.

Plusieurs syndicats, tel l'ATE (fonction publique), la CGT (principale centrale) se sont joints au mouvement, ainsi que des politiciens d'opposition, issus des radicaux (centre-droit), ou du péronisme de centre-gauche. Conduisant l'exécutif à railler la mobilisation comme foncièrement «politique».

Le déclencheur est un discours de Milei il y a dix jours au Forum de Davos, où dans l'esprit de sa «bataille culturelle» il s'était lancé dans une longue diatribe contre le «virus woke», le «féminisme radical», «l'idéologie de genre» dont la «version extrême» est une «maltraitance d'enfants».