La première dame kényane Margaret Kenyatta et la princesse héritière du Danemark Mary ont participé à la conférence de Nairobi.
Source:KEYSTONE/EPA/DANIEL IRUNGU
Plusieurs pays et organisations se sont engagés jeudi à Nairobi à hauteur d'au moins 10 milliards de dollars sur les dix prochaines années afin d'améliorer les droits reproductifs des femmes. Ce montant ne représente toutefois pas plus de 5% des besoins estimés.
Les organisateurs d'une conférence coorganisée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), le Kenya et le Danemark ont annoncé jeudi que plusieurs gouvernements s'étaient engagés à contribuer à hauteur d'au moins deux milliards de dollars (autant en francs).
Parmi ces pays, la Norvège a promis 1,2 milliard, le Royaume-Uni 546 millions, l'Allemagne 22 millions et le Danemark 15 millions. La Commission européenne s'est engagée pour 31 millions de dollars. Ces chiffres étaient encore susceptibles d'évoluer.
Plus tôt dans la semaine, des ONG et des entreprises s'étaient de leur côté engagées à financer huit milliards de dollars, l'ONG World Vision représentant à elle seule sept milliards.
Plus de 200 milliards de dollars
Mardi, une étude du FNUAP et de l'Université américaine John Hopkins, avait révélé que les besoins de financement supplémentaires s'élevaient à quelque «222 milliards de dollars sur les dix prochaines années, que ce soit sous la forme d'investissements étrangers, de budgets locaux ou de dépenses privées».
Cet argent devait permettre d'atteindre trois objectifs majeurs, qui s'inscrivent dans les Objectifs de développement durable fixés par les Nations unies pour 2030: éradiquer la mortalité maternelle, mettre fin à la violence basée sur le genre et répondre aux besoins de planning familial (accès à la contraception, notamment).
A Nairobi, 160 pays se sont aussi engagés à mettre en place des actions locales afin d'atteindre ces trois objectifs. Le Kenya a notamment promis «zéro mutilations génitales» d'ici à 2022.
«Investir dans les droits des femmes et des filles est positif en soi, mais cela conduit également à d'énormes bénéfices qui accélèrent un développement soutenable en terme de réduction des inégalités, de la pauvreté et du chômage», a souligné le vice-président kényan William Ruto à la clôture du sommet.
«Incompréhensions» avec Washington
Dans une tribune publiée mardi dans le journal kényan Daily Nation, l'ambassadeur américain à Nairobi, Kyle McCarter, avait déploré le manque de «diversité d'opinion» au sein de la conférence. «La réalité est que les groupes proavortement l'utilisent comme un moyen pour faire avancer leur agenda», avait-il écrit.
Les organisateurs ont regretté à ce sujet des «incompréhensions» et rappelé que la rencontre de Nairobi ne s'inscrivait pas dans le cadre officiel des conférences des Nations unies, mais que les pays y contribuaient «sur la base du volontariat».
En 2017, l'administration Trump avait décidé de ne plus financer le FNUAP. Elle avait justifié cette décision par le fait que l'organisation «soutient ou participe à la gestion d'un programme d'avortement coercitif et de stérilisation involontaire».
«Accélérer la promesse»
En 1994, 179 pays avaient adopté un programme d'action portant principalement sur les droits reproductifs des femmes, lors de la Conférence internationale sur la population et le développement (ICPD), organisée au Caire. Cette dernière avait laissé de côté le volet financement, ont souligné plusieurs intervenants.
Vingt-cinq ans plus tard, la conférence de Nairobi entendait «accélérer la promesse». «Des progrès ont été faits dans le monde entier», a déclaré lors d'une conférence de presse Arthur Erken, directeur de la communication du FNUAP.
«En 1994, les femmes dans les pays les moins développés avaient plus de six enfants. Aujourd'hui c'est quatre. (...) S'agissant de la mortalité en couches, nous parlions de 1600 femmes par jour à cette époque. Aujourd'hui, nous parlons de 800. Il y a un progrès, mais nous devons accélérer, ce n'est pas assez».
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