Après le départ de la quasi-totalité des manifestants, la police a pénétré sur le campus dévasté de l'université, où ont été découverts quelque 4000 cocktails Molotov (archives).
Source:KEYSTONE/AP/NG HAN GUAN
Les militants pro démocratie ont appelé vendredi à de nouvelles actions dans les prochains jours à Hong Kong, où la police a levé le siège du campus de l'Université polytechnique. Ce lieu est devenu mi-novembre l'épicentre du mouvement.
Différents forums en ligne coordonnant le mouvement de protestation sans véritable leader ont invité la population à participer à un grand rassemblement dimanche et à une grève lundi visant à perturber les transports publics. «Si le gouvernement communiste de Hong Kong ignore l'opinion publique, il y aura pendant cinq ou six jours d'affilée 'une éclosion généralisée'... Nous devons fixer un délai», peut-on lire sur le forum Reddit-like LIHKG, qui a reçu un accueil très favorable des internautes.
L'«éclosion généralisée» est le nom donné par les manifestants à leur nouveau mode opératoire adopté en novembre, qui consiste à mener des actions de faible envergure pour éprouver les forces de police et fortement perturber la circulation des transports en commun.
A l'heure du déjeuner vendredi, des centaines d'employés de bureaux se sont rassemblés dans plusieurs quartiers de la mégapole. La police anti-émeute a été déployée mais les manifestants se sont dispersés pacifiquement.
Cette nouvelle mobilisation intervient alors que Pékin et l'exécutif local refusent toujours toute concession aux contestataires en dépit de leur écrasante victoire dimanche aux élections locales.
Près de six mois après le début du mouvement, les électeurs ont infligé un camouflet au gouvernement local soutenu par Pékin, qui jusque-là se disait soutenu par une majorité silencieuse d'Hongkongais.
Chaos redouté
Les jours précédant et suivant ces élections ont été marqués par une inhabituelle période de calme après des semaines de manifestations dégénérant en violents affrontements entre police et manifestants.
En Chine, les médias ont passé sous silence la victoire de l'opposition pro démocratie, préférant discréditer les conditions dans lesquelles le scrutin s'est tenu.
La cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam, qui cristallise la colère des manifestants, a reconnu le mécontentement de la population, tout en refusant d'accéder aux demandes des manifestants. «Je suis persuadée que Hong Kong peut rebondir comme elle l'a toujours fait», s'est-elle contentée d'affirmer lors d'une visite en Thaïlande.
Les nouveaux appels à manifester font craindre le retour du chaos dans l'ex-colonie britannique, plongée depuis près de six mois dans une crise politique sans précédent depuis sa rétrocession à la Chine en 1997.
Vendredi après-midi, la police a mis fin au plus violent épisode du mouvement de protestation: le siège de l'Université Polytechnique de Hong Kong (PolyU). Cette prestigieuse université a été le 17 novembre le théâtre d'affrontements d'une violence sans précédent entre les manifestants et la police.
Ces heurts ont laissé place au siège de la PolyU par la police pour déloger des centaines de protestataires retranchés dans l'immense campus. Une très grande majorité d'entre eux se sont rendus avant d'être arrêtés. D'autres ont réussi à s'évader au moyen de cordes ou par les égouts.
Après le départ de la quasi-totalité des manifestants, la police a pénétré jeudi sur le campus dévasté de l'université, où ont été découverts quelque 4000 cocktails Molotov.
Vendredi, la police a levé les cordons de police qui entouraient le campus et quitté les lieux, mettant ainsi fin à treize jours de siège.
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