Plusieurs sites religieux ont été ciblés ces dernières semaines par des attentats, de la Nouvelle-Zélande au Sri Lanka. Réunis à Genève, ONU, religieux et d'autres acteurs ont appelé mercredi à davantage d'efforts dans les communautés face aux discours de haine.
«Il est temps de se lever, de s'exprimer», a affirmé devant la presse le conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU pour la prévention du génocide, Adama Dieng. «La religion n'est pas le problème» et les terroristes «manipulent la religion» pour perpétrer des attaques «horribles», a-t-il ajouté au terme des trois jours du deuxième Sommet mondial pour la religion, la paix et la sécurité.
De même, il dénonce les responsables politiques «ultra-nationalistes» qui incitent à la haine et justifient leurs problèmes économiques par la migration, notamment la Hongrie du Premier ministre Viktor Orban. Mais aussi les partis de gauche qui ne condamnent pas certaines positions de certains gouvernements.
«Chaque jour, des migrants sont humiliés» et l'antisémitisme, l'islamophobie et des attaques contre les chrétiens sont observés, explique M. Dieng. «Les grands massacres démarrent toujours avec de petites actions» et des discours de haine et «ce que nous voyons aujourd'hui est plutôt proche» de cette situation.
M. Dieng souhaite se rendre au Xinjiang pour évaluer la situation de la minorité musulmane des Ouïghours, dont 1,5 million sont détenus dans des camps d'internement revendiqués par le gouvernement chinois. Il doit présenter dans les prochains mois au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres une politique et un plan d'action contre les discours de haine.
Plans d'actions attendus
Un autre plan d'action doit être adopté dans les prochains jours au terme du sommet qui a eu lieu à Genève. Il doit insister sur l'importance de l'éducation et d'une approche inclusive auprès des communautés. «Beaucoup de personnes prennent les armes parce qu'ils sont exclus», dit le conseiller de M. Guterres.
Opposant au président syrien Bachar al-Assad et au groupe Etat islamique (EI), le cheikh sunnite Mohammed al-Yaqoubi considère que ses homologues et lui ont la responsabilité de «stopper ceux qui prennent la religion en otage» pour des raisons politiques, comme les djihadistes.
Il faut aussi parler aux radicaux dans les prisons, ajoute de son côté un rabbin israélien qui oeuvre dans une coalition au Proche-Orient. Certains sont devenus des militants de paix grâce à ce dispositif, dit-il. Et il recommande aussi de dialoguer avec ceux qui votent pour des responsables politiques qui incitent à la haine.
En un peu plus d'un mois, plus de 400 personnes ont été tuées dans des attentats contre des minorités religieuses.
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
La chanteuse, qui vient de sortir son nouvel album, «Je suis là», a enfin surmonté ses démons.
02.12.2024
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
L'autopsie partielle a révélé la présence dans l'ex-membre du boys band One Direction de «cocaïne rose», un mélange de drogues contenant notamment de la méthamphétamine, de la kétamine et de la MDMA.
22.10.2024
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux
Philippe Boxho est devenu célèbre en racontant son métier, sans fard et avec désinvolture.
17.10.2024
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux