Tensions au Moyen-Orient Onze soldats américains blessés en Irak

ATS

17.1.2020 - 05:04

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran avait lancé des missiles contre les bases d'Aïn al-Assad (ouest) et d'Erbil (nord) en Irak, où sont stationnés certains des 5200 soldats américains, en représailles à l'élimination du général iranien Qassem Soleimani (archives).
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran avait lancé des missiles contre les bases d'Aïn al-Assad (ouest) et d'Erbil (nord) en Irak, où sont stationnés certains des 5200 soldats américains, en représailles à l'élimination du général iranien Qassem Soleimani (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/AJ MOA

Onze soldats américains ont été blessés dans l'attaque par l'Iran de la base aérienne d'Aïn al-Assad en Irak la semaine dernière, a fait savoir jeudi le commandement central de l'armée américaine. Le président Donald Trump avait annoncé le contraire.

«Bien qu'aucun membre des forces armées américaines n'ait été tué lors de l'attaque iranienne du 8 janvier sur la base aérienne d'Aïn al-Assad, plusieurs d'entre eux ont été traités pour des symptômes de commotion dus à l'explosion et sont toujours en cours d'évaluation», a indiqué le commandant Bill Urban dans un communiqué.

«Dans les jours qui ont suivi l'attaque, par mesure de précaution, certains membres du personnel ont été transportés de la base aérienne d'Aïn al-Assad, en Irak, au Centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne, d'autres ont été envoyés au camp d'Arifjan, au Koweït, pour y subir un examen de suivi», a indiqué jeudi le porte-parole du commandement central de l'armée américaine.

Huit personnes ont été transportées à Landstuhl, et trois au camp Arifjan, précise le porte-parole.

Tirs de représailles

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran avait lancé des missiles contre les bases d'Aïn al-Assad (ouest) et d'Erbil (nord), où sont stationnés certains des 5200 soldats américains, en représailles à l'élimination du général iranien Qassem Soleimani.

«Aucun Américain n'a été blessé dans les attaques de la nuit dernière», avait déclaré peu après le président américain Donald Trump dans un discours télévisé.

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