Le procureur spécial Robert Mueller a remis son rapport sur l'enquête russe au ministre américain de la justice (archives).
Le président américain Donald Trump dénonce une chasse aux sorcières depuis le début de l'enquête russe.
L'enquête du procureur spécial a duré 22 mois.
Le rapport a été remis au ministre américain de la justice, William Barr.
L'opposition démocrate au congrès des Etats-Unis a exigé la publication du rapport Mueller, sans que le président Donald Trump en ait la primeur.
L'enquête du procureur spécial Robert Mueller a déjà débouché sur 34 inculpations.
Pas d'autres inculpés dans l'affaire russe
Le procureur spécial Robert Mueller a remis son rapport sur l'enquête russe au ministre américain de la justice (archives).
Le président américain Donald Trump dénonce une chasse aux sorcières depuis le début de l'enquête russe.
L'enquête du procureur spécial a duré 22 mois.
Le rapport a été remis au ministre américain de la justice, William Barr.
L'opposition démocrate au congrès des Etats-Unis a exigé la publication du rapport Mueller, sans que le président Donald Trump en ait la primeur.
L'enquête du procureur spécial Robert Mueller a déjà débouché sur 34 inculpations.
Le procureur spécial Robert Mueller a remis vendredi son rapport d'enquête très attendu sur les soupçons de collusion entre Moscou et l'équipe de Donald Trump à la présidentielle américaine de 2016. Selon la presse, il ne recommande pas de nouvelles inculpations.
Le ministre américain de la justice, Bill Barr, unique destinataire de ce dossier d'investigation, pourrait dès ce week-end en révéler la substance en transmettant les «principales conclusions» aux membres des commissions judiciaires du congrès des Etats-Unis.
Au terme de 22 mois d'investigations, qui ont fait tomber plusieurs proches de l'ex-magnat de l'immobilier et ont fortement éprouvé les nerfs du locataire de la Maison-Blanche, le procureur Mueller ne recommande pas de nouvelles inculpations, ont assuré vendredi soir des médias américains en se fondant sur des fuites émanant des services de l'«Attorney general» Bill Barr.
La mission de M. Mueller s'achèvera «dans les prochains jours», a sobrement indiqué son porte-parole.
Transparence exigée
La Maison-Blanche a de son côté indiqué ne pas «avoir reçu le rapport du procureur spécial». Elle n'a pas non plus «été informée de son contenu», a déclaré sa porte-parole. M. Mueller, un ancien chef du FBI âgé de 74 ans, a conservé une discrétion absolue ces 20 derniers mois.
«Les prochaines étapes sont du ressort du ministre de la justice [Bill, ndlr] Barr et nous avons hâte que le processus suive son cours», a ajouté la porte-parole de l'exécutif américain, Sarah Sanders.
Les chefs démocrates du congrès ont immédiatement exigé la publication du rapport Mueller, sans que M. Trump en ait la primeur. «Il est impératif que M. Barr rende public le rapport complet et fournisse les documents qui le soutiennent ainsi que ses conclusions au congrès», ont déclaré la présidente démocrate de la chambre des représentants, Nancy Pelosi, et le chef de file de la minorité au Sénat, Chuck Schumer.
Obstruction à la justice
M. Barr «ne doit pas donner au président Trump, ses avocats ou son équipe tout 'aperçu' des conclusions ou des preuves du procureur spécial Mueller», ont-ils réclamé. La Maison-Blanche «ne doit pas être autorisée à interférer dans les décisions portant sur quelles parties» du rapport doivent être rendues publiques, ont-ils ajouté.
Cette enquête touche à «des questions qui portent sur l'intégrité de notre démocratie (...) Le peuple américain a le droit à la vérité», ont-ils martelé. De nombreux candidats démocrates à l'élection présidentielle de 2020 ont également réclamé la publication du rapport.
Même si Robert Mueller n'apporte pas de preuves d'entente entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump, les observateurs pensent qu'il pourrait accuser le milliardaire républicain d'avoir tenté d'entraver l'enquête, en raison des pressions verbales qu'il a exercées sur l'ancien ministre de la justice Jeff Sessions et son adjoint Rod Rosenstein, ou encore en limogeant le chef du FBI James Comey en mai 2017.
M. Trump lui-même a semblé vendredi, dans un entretien sur la chaîne Fox News, s'attendre à être accusé d'entrave à la justice.
34 inculpations
Le président ne cesse de répéter qu'il n'y a pas eu «collusion» et dénonce depuis deux ans une «chasse aux sorcières».
Ancien patron du FBI sous les présidents George W. Bush (républicain) et Barack Obama (démocrate), Robert Mueller a été nommé en mai 2017 comme «procureur spécial» par le ministère de la justice afin de garantir l'indépendance des investigations sur ce dossier ultrasensible.
Son enquête a déjà débouché sur 34 inculpations de personnes ou d'entités, russes ou américaines, dont six anciens collaborateurs du président républicain.
Elle a notamment causé la déchéance judiciaire de l'ex-chef de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, ou encore de l'ex-avocat personnel de M. Trump, Michael Cohen, tous deux condamnés à la prison pour des malversations diverses et des déclarations mensongères.
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