Mutinerie du groupe WagnerPoutine aurait fui Moscou pour se rendre à Valdaï
blue News NB
7.7.2023
Durant la rébellion du groupe Wagner, le dirigeant du Kremlin aurait fui Moscou en avion pour se rendre dans sa résidence de Valdaï, située à 400 kilomètres au nord-ouest de Moscou.
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07.07.2023, 09:17
07.07.2023, 09:30
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Le 24 juin dernier, la rébellion du groupe Wagner avait secoué le pouvoir russe au milieu du conflit en Ukraine. Pendant plusieurs heures, les combattants du groupe paramilitaire ont occupé un quartier général de l'armée russe à Rostov-sur-le-Don et parcouru plusieurs centaines de kilomètres en remontant vers Moscou.
La mutinerie avait finalement pris fin le jour même avec un accord stipulant le départ du chef du groupe, Evguéni Prigojine, vers la Biélorussie.
«Nous surveillions Poutine à ce moment-là»
Des informations ont rapidement circulé selon lesquelles Vladimir Poutine aurait fui Moscou pendant l'avancée des forces de Wagner.
Dans une interview accordée à Newsweek, l'homme d'affaires russe Mikhail Khodorkovsky affirme avec certitude que le président russe n'était pas au Kremlin ce jour-là. «Nous surveillions Poutine à ce moment-là. Et il semble en effet qu'il ait quitté Moscou et qu'il se soit très probablement rendu à Valdaï dans sa résidence», a-t-il déclaré au magazine.
À bord d'un avion exclusivement utilisé par Poutin
Selon Khodorkovsky, Poutine aurait pris un avion pour se rendre dans sa résidence de Valdaï, située à 400 kilomètres au nord-ouest de Moscou.
Il aurait appris par l'un de ses contacts que le chef d'État avait quitté la capitale russe à bord d'un avion qui est exclusivement utilisé par Poutine.
Cet avion aurait été repéré se dirigeant vers le nord-ouest de la Russie aux alentours de 13 heures, avant de disparaître des radars près de Valdaï, une ville abritant l'une des résidences attribuées au chef du Kremlin.
Allégations rejetées par Dmitri Peskov
Cependant, ces allégations ont été rejetées par Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, qui a déclaré à l'agence de presse russe RIA Novosti que Poutine «travaillait au Kremlin» le jour de la mutinerie de Wagner.
Pour nombre d'analystes, la rébellion avortée du groupe Wagner a mis en lumière des faiblesses du régime de M. Poutine et de son armée face à des hommes lourdement armés qui ont pris le contrôle de sites militaires et avalé plusieurs centaines de kilomètres en direction de Moscou en une journée.