«Tergiverser et retarder les choses» Poutine doit «payer le prix de son refus de la paix», dit Starmer

ATS

16.5.2025 - 02:28

Vladimir Poutine doit «payer le prix de son refus de la paix» avec l'Ukraine, a menacé vendredi le premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe a refusé de se rendre à Istanbul pour rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le président russe Vladimir Poutine a refusé de se rendre à Istanbul pour rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le président russe Vladimir Poutine a refusé de se rendre à Istanbul pour rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
ATS

Keystone-SDA

«Les tactiques de Poutine consistant à tergiverser et à retarder les choses, tout en continuant à tuer et à provoquer des effusions de sang à travers l'Ukraine, sont intolérables», a déclaré Keir Starmer dans un communiqué diffusé en amont d'une réunion de la Communauté politique européenne (CPE) vendredi en Albanie.

Le sommet rassemble à Tirana les membres de l'Union européenne et 20 autres pays du continent, dont la Suisse. Il se tient également au moment où des pourparlers doivent avoir lieu à Istanbul en Turquie entre des représentants russes et ukrainiens.

Ni le président russe Vladimir Poutine ni son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ne participeront à ces discussions. Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a fait part jeudi de son scepticisme sur les possibles débouchés de ces pourparlers.

«Vaste campagne de sanctions»

A Tirana, où Volodymyr Zelensky sera présent selon Paris, les alliés de Kiev discuteront de la manière d'"accroître la pression sur le Kremlin [...] après que le président russe a esquivé les pourparlers de paix organisés par les Etats-Unis», selon Downing Street.

«Un cessez-le-feu total et inconditionnel doit être conclu et si la Russie ne veut pas venir à la table des négociations, alors Poutine devra en payer le prix», a insisté Keir Starmer.

Londres évoque notamment une «vaste campagne de sanctions», visant le secteur énergétique russe «dans les semaines à venir» si Moscou n'accepte pas un cessez-le-feu. Cette menace est également brandie par la France.

Ces derniers jours, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont étendu leurs sanctions contre les pétroliers de la «flotte fantôme» utilisée par la Russie pour exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions déjà existantes.