Ukraine-Turquie Première arrivée à destination d'un navire chargé de céréales

ATS

8.8.2022 - 15:32

Un premier navire transportant des céréales exportées par l'Ukraine a accosté lundi à sa destination finale, la Turquie, a annoncé Kiev. L'arrivée d'un autre navire qui devait accoster dimanche au Liban a été retardée.

Le cargo turc Polarnet avait franchi dimanche le Bosphore à Istanbul.
Le cargo turc Polarnet avait franchi dimanche le Bosphore à Istanbul.
ATS

Keystone-SDA

Le cargo turc Polarnet qui a quitté vendredi le port ukrainien de Tchornomorsk avec 12'000 tonnes de maïs, est arrivé comme prévu à destination après son inspection par le Centre de coordination conjointe (CCC) établi à Istanbul aux termes de l'accord international signé en juillet, a annoncé dans un communiqué le ministère ukrainien de l'Infrastructure.

«Cette première expérience réussie (...) nous permet d'être optimistes quant aux perspectives futures», a commenté le ministre ukrainien Oleksandre Koubrakov, cité dans le communiqué. Il a remercié l'équipage du Polarnet pour avoir été un des premiers à tester ce mécanisme.

La Russie et l'Ukraine ont signé le 22 juillet deux accords séparés, validés par la Turquie et l'ONU, qui permettent les exportations de céréales ukrainiennes bloquées par la guerre depuis le 24 février et celles de produits agricoles russes malgré les sanctions occidentales.

Cargaison du Razoni refusée

Le Razoni, un cargo battant pavillon sierra-léonais qui avait quitté dès lundi 1er août le port ukrainien d'Odessa avec 26'000 tonnes de maïs et qui aurait dû accoster dimanche à Tripoli (Liban) n'est toujours pas arrivé à destination.

Selon l'ambassade ukrainienne au Liban, «l'acheteur final au Liban a refusé d'accepter la cargaison en raison du retard des conditions de livraison (cinq mois)». «L'expéditeur est donc à la recherche d'un autre destinataire. Cela peut être au Liban ou dans un autre pays», a ajouté sur Twitter l'ambassade ukrainienne.

Huit navires au total ont pris la mer depuis la signature de l'accord, ont indiqué lundi matin les autorités ukrainiennes, qui espèrent que trois à cinq navires pourront partir quotidiennement d'ici à deux semaines.