France Prison ferme pour quatre "gilets jaunes"

ATS

19.1.2019 - 02:11

Des peines allant jusqu'à un an de prison ferme ont été prononcées vendredi par le tribunal correctionnel de Dijon à l'encontre de quatre "gilets jaunes" accusés d'avoir agressé des gendarmes (image symbolique/archives).
Des peines allant jusqu'à un an de prison ferme ont été prononcées vendredi par le tribunal correctionnel de Dijon à l'encontre de quatre "gilets jaunes" accusés d'avoir agressé des gendarmes (image symbolique/archives).
Source: KEYSTONE/AP/RAFAEL YAGHOBZADEH

Des peines allant jusqu'à un an de prison ferme ont été prononcées vendredi par le tribunal correctionnel de Dijon à l'encontre de quatre "gilets jaunes". Ils étaient poursuivis pour avoir agressé des gendarmes dans leur caserne lors d'une récente manifestation.

Portillon d'accès cassé, projectiles lancés: la manifestation des "gilets jaunes" du 5 janvier à Dijon, qui a rassemblé 1200 personnes selon la police et 3500 selon les organisateurs, a débordé lorsque certains participants s'en sont pris à la caserne Deflandre, quartier général de la gendarmerie dans la région où résident 450 militaires et leurs familles.

Sept militaires avaient été blessés - dont un grièvement au visage par un support de panneau de signalisation et un autre aux bras par un poteau métallique. Plus de 50 mètres de la clôture d'enceinte avaient par ailleurs été détruits lors de ces affrontements, a précisé le procureur de la République à Dijon, Éric Mathais, dans un communiqué.

Interdiction de manifester

Quatre suspects, interpellés mercredi, ont été jugés vendredi en comparution immédiate. Deux habitants de la Côte-d'Or, âgés de 30 et 33 ans, ont été condamnés à deux ans de prison dont un avec sursis et mise à l'épreuve, l'un d'eux ayant été écroué. Un troisième, âgé de 21 ans, a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis et mise à l'épreuve, tout comme le dernier mis en cause, âgé de 25 ans et originaire de l'Yonne.

Tous les quatre ont également écopé d'une interdiction de manifester pendant deux ans. Le parquet avait requis un mandat de dépôt pour chacun. Deux autres personnes, suspectées d'avoir participé à l'intrusion et diffusé des images des violences, ont été convoquées ultérieurement devant le tribunal correctionnel.

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