Revue de presseUne élève exclue après avoir blessé un camarade au cutter
ATS
26.10.2025 - 08:05
La forte présence de super-riches sur l'Arc lémanique, des mariages religieux célébrés par le Conseil central islamique pour des couples non mariés à l'état civil et l'argent perdu par des caisses de pension dans l'amortissement des obligations du CS font les titres de la presse dominicale.
Une vue sur les quatre exemplaires des journaux du dimanche, avec la Sonntags Zeitung, le Sonntags Blick, Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag, a l'occasion de la revue de presse le dimanche 17 novembre 2019 a Lausanne. (Archives)
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26.10.2025, 08:05
ATS
LE MATIN DIMANCHE / SONNTAGSZEITUNG. Environ 2500 contribuables seraient concernés en Suisse par le texte de l’initiative «Pour l’avenir», soumise au vote le 30 novembre et qui veut taxer à 50% les successions dépassant 50 millions de francs afin de financer la lutte contre le dérèglement climatique. Un tiers de ces richissimes contribuables vit dans l’arc lémanique (400 à Genève, 350 dans le canton de Vaud), selon le Matin Dimanche. Selon la SonntagsZeitung, Nidwald reste en tête du classement des super-riches. On y dénombre 22 personnes possédant une fortune supérieure à 50 millions de francs pour 10'000 habitants, d’après les données de l’ensemble des administrations fiscales cantonales. Zoug et Schwytz affichent une densité légèrement inférieure, avec près de 19 super-riches pour 10'000 habitants. En chiffres absolus, ce sont toutefois les cantons de Zurich et de Genève, suivis de près par Vaud, qui comptent le plus grand nombre de personnes disposant d’une fortune d’au moins 50 millions de francs. A l'autre bout de ce classement, on recense moins d’une personne très fortunée pour 10'000 habitants dans les cantons d'Argovie, de Fribourg, de Jura et de Neuchâtel. Selon les premiers sondages Tamedia/20 minutes et Trend SRG-SSR, deux tiers des citoyens rejetteraient l’initiative.
SONNTAGSBLICK. Le Conseil central islamique (CCIS) aurait célébré des mariages religieux de couples non mariés civilement. Le journal se réfère à des sources internes. Le CCIS a toutefois démenti cette information. Les couples doivent confirmer par écrit qu’ils sont mariés civilement, a déclaré un porte-parole du CCIS au journal. Celui-ci affirme respecter toutes les lois en vigueur. Un mariage religieux sans mariage civil préalable n’est pas autorisé en Suisse, écrit le journal. Le Conseil central aurait également fait la promotion d’une application promettant des mariages religieux simples et sans formalités administratives, selon la même source.
LE QUOTIDIEN JURASSIEN. L’école secondaire de Moutier a été le théâtre d’une agression lundi: une élève de 11H (14-15 ans) a porté plusieurs coups de cutter à un camarade entre l’école et la halle de gym, rapporte le site internet du Quotidien Jurassien. Le garçon a été blessé au visage, sans hospitalisation nécessaire. Les parents des deux adolescents ont déposé plainte, et l’auteure des faits a été exclue une semaine. Selon le directeur de l'établissement, il s’agirait d’une réaction à un harcèlement subi depuis longtemps, bien que jamais signalé. Conseiller municipal en charge des écoles, Pierre Sauvain indique que la commission scolaire évaluera la suite à donner à l'affaire en fonction de ses probables considérations policières et judiciaires.
20 MINUTEN. Une commandante de compagnie a frappé des recrues à la caserne de Lenzbourg, dans le canton d’Argovie. La justice militaire a ouvert une enquête, a indiqué une porte-parole de l’armée à 20 Minuten, précisant qu’une tolérance zéro s’applique. L’officière professionnelle est désormais affectée à un autre commandement. L'une des recrues concernées a décrit l’incident au site web: «le jeune homme était en patrouille avec deux camarades. Ils se sont arrêtés à une station-service pour s'acheter une bière, ce qui n'est pas autorisé, explique-t-il. Cela est parvenu aux oreilles de la commandante qui les a convoqués, lui et ses camarades, dans la salle de gym. Là, elle leur a confisqué les téléphones. Soudain, elle a frappé la recrue avec le poing, «encore et encore au niveau du torse», cite le portail. Un camarade a été poussé et un autre giflé.
NZZ AM SONNTAG. Plusieurs caisses de pension et banques cantonales renommées ont perdu de l’argent à cause de l'amortissement imposé par la Confédération des obligations AT1 de Credit Suisse, rapporte la NZZ am Sonntag. La caisse de pension de Migros aurait ainsi subi une perte d’environ 100 millions de francs, tandis que celle des CFF aurait perdu environ 1,6 million de dollars. Les deux institutions ont défendu leurs placements. Parmi les banques cantonales concernées, figurent celles de Fribourg, Thurgovie, Zurich et Nidwald. Seule la banque cantonale de Nidwald a pris part à une action collective en justice. Toutefois, même sans recours, tous les investisseurs pourraient bénéficier d’un éventuel jugement favorable si le Tribunal fédéral décidait d’annuler la radiation.
SONNTAGSZEITUNG. Basée à Genève, la compagnie maritime Mediterranean Shipping Company (MSC), risque de faire face à des demandes de dédommagement s’élevant à près d’un milliard de francs suisses, rapporte la SonntagsZeitung. Après le naufrage du cargo «Elsa 3» en mai dernier dans la mer d’Arabie, le gouvernement de l’État indien du Kerala réclame environ 960 millions de francs à MSC. L’entreprise aurait proposé une somme d’environ 12 millions de francs. Le litige juridique est en cours. Le cargo, battant pavillon libérien, transportait des conteneurs ainsi que 85 tonnes de diesel et 367 tonnes de fioul. D’après le journal, 655 tonnes de déchets plastiques ont été rejetées sur les plages, tandis qu’une quantité inconnue a sombré en mer. Les autorités indiennes ont ordonné une enquête. À la suite de l’accident, les eaux ont été fermées à la pêche et des milliers de pêcheurs ont perdu leur source de revenus.
NZZ AM SONNTAG. Globus devra rembourser au printemps 125 millions de francs au géant du commerce de détail Migros. Ce prêt date de la période du Covid-19, précise la NZZ am Sonntag qui cite la Migros. Dépourvu de réserve financière, Globus devra compter sur l’appui de son propriétaire, le groupe thaïlandais Central. Or, selon des sources internes, Central n’aurait aucune intention d’injecter de nouveaux fonds dans l’entreprise. D’après les mêmes sources, une grande partie de la direction de Globus a quitté l’entreprise ou a été licenciée. L’avenir du secteur de la gastronomie fine reste particulièrement incertain: des équipes entières l’auraient quitté cette année. Sollicités, les services de communication de Central et de Globus n’ont pas répondu aux questions du journal.
SONNTAGSBLICK. La Confédération et les cantons prévoient un durcissement des lois sur l’asile. L’objectif est un paquet législatif qui renforce les mesures coercitives existantes, écrit le SonntagsBlick qui se base sur des procès-verbaux internes du comité de l’asile réunissant la Confédération, les cantons, les villes et les communes. Concrètement, le seuil pour la détention en vue d’une expulsion pourrait être abaissé et la durée maximale de la détention administrative prolongée. Le Secrétariat d’État aux migrations a confirmé les informations et considère le projet comme urgent. Le calendrier n’est pas encore fixé. Le paquet législatif devrait finalement être soumis au Parlement.
SONNTAGSBLICK. Un médecin-chef de l'hôpital universitaire de Zurich tire profit de la vente d'un service à l'hôpital, écrit le SonntagsBlick. L'hôpital universitaire propose un service de télédiagnostic dermatologique. Le médecin-chef du service de dermatologie est copropriétaire de cette entreprise de télémédecine. L'hôpital a déclaré au journal que l'acquisition du service s'était faite sans son intervention et que son activité au sein de l'entreprise avait été autorisée dès le début. De plus, l'industrie pharmaceutique sponsorise l'entreprise du médecin. L'industrie pharmaceutique aurait versé environ 275'000 francs à l'entreprise l'année dernière, selon le journal.
NZZ AM SONNTAG. La mise en œuvre du modèle du consentement présumé en matière de don d'organes est encore retardé, rapporte la NZZ am Sonntag. La réglementation, approuvée par le peuple suisse en 2022, devait initialement entrer en vigueur en 2025. Par la suite, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a repoussé cette mise en œuvre à 2026. Aujourd’hui, on parle d’une application au plus tôt en 2027. La raison est que l’OFSP souhaite introduire le système d’opposition uniquement lorsque la carte d’identité électronique sera disponible. Si le récent vote sur l’e-ID avait échoué, une autre solution et son financement auraient dû être examinés, dit le journal qui cite l’OFSP.