France Royal peut-être candidate en 2022

ATS

25.8.2019 - 01:48

Ségolène Royal, candidate du PS, avait été battue par Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007 (archives).
Ségolène Royal, candidate du PS, avait été battue par Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007 (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON

L'ex-candidate socialiste à la présidentielle française de 2007 Ségolène Royal a indiqué samedi ne pas exclure d'être à nouveau candidate en 2022. Elle a toutefois précisé qu'elle ne concourrait «pas sous le chapeau socialiste».

«Oui, c'est vrai», a répondu l'ancienne candidate battue par Nicolas Sarkozy, interrogée par Radio-Canada pour savoir si elle avait bien, lors d'une interview la veille en France, «laissé la porte entrouverte à une candidature peut-être en 2022».

«Quand je vois à la fois la lenteur de la mutation écologique et la question des droits des femmes, du respect de la dignité de femmes, du nombre très faible de femmes aux responsabilités dans le monde, je me dis que ces combats-là doivent continuer à être conduits», a-t-elle expliqué lors de l'émission «Les faits d'abord», sur la radio publique francophone.

Environnement et féminisme

«Maintenant, on verra comment les choses se passent. Ce n'est pas du tout une déclaration de candidature; ce serait d'ailleurs très maladroit de ma part. Je me ferais immédiatement attaquer de toutes parts», a précisé Mme Royal.

L'ancienne ministre socialiste de l'écologie, nommée ambassadrice des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique par l'actuel président français Emmanuel Macron, a expliqué qu'elle souhaitait «continuer ses combats environnementaux et féministes».

«Oui, je serai présente sur les échéances politiques qui viennent pour défendre les valeurs auxquelles je crois et pour me mettre au service de ces valeurs. Sous quelle forme, on verra», a-t-elle ajouté. Envisage-t-elle ce combat «sous le chapeau socialiste» ? «Ah non, pas sous le chapeau socialiste, non», a-t-elle tranché.

Sous les couleurs d'un nouveau parti ? «On verra, les choses se construisent tranquillement, on verra si elles vont jusqu'au bout ou pas», a conclu Mme Royal.

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