Affaire Khashoggi Ryad veut mieux surveiller ses agences

ATS

21.12.2018 - 04:45

L'Arabie Saoudite soutient que le journaliste Jamal Khashoggi a été tué à l'intérieur de son consulat d'Istanbul le 2 octobre dans une "opération hors de contrôle" de l'Etat saoudien (archives).
L'Arabie Saoudite soutient que le journaliste Jamal Khashoggi a été tué à l'intérieur de son consulat d'Istanbul le 2 octobre dans une "opération hors de contrôle" de l'Etat saoudien (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN

L'Arabie Saoudite a annoncé jeudi la création d'instances gouvernementales pour améliorer la surveillance de ses opérations de renseignement suite à l'indignation internationale suscitée par le meurtre du journaliste critique du gouvernement saoudien Jamal Khashoggi.

Un comité sous la responsabilité du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a approuvé la création de trois départements pour s'assurer que les opérations de renseignement soient alignées avec la politique de sécurité nationale, les lois internationales sur les droits de l'Homme et les "procédures approuvées", a indiqué jeudi l'agence de presse officielle saoudienne. Le communiqué ne fait aucune mention de Jamal Khashoggi.

L'Arabie Saoudite soutient que le journaliste a été tué à l'intérieur de son consulat d'Istanbul le 2 octobre dans une "opération hors de contrôle" de l'Etat saoudien. Une opération menée par le chef adjoint de l'agence saoudienne de renseignement Ahmad al-Assiri et par le conseiller à la cour royale Saoud al-Qahtani, qui ont tous deux été destitués.

Le roi Salmane a ensuite demandé une restructuration de la principale agence de renseignement sous la supervision de son fils, qui a fait face à une vague de critiques à l'international à propos du meurtre de Jamal Khashoggi, bien que le gouvernement nie toute implication du prince héritier.

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