Péninsule coréenne Séoul reconnaît qu'un drone nord-coréen a survolé une zone sensible

ATS

5.1.2023 - 11:56

L'armée sud-coréenne a reconnu jeudi qu'un drone nord-coréen avait franchi la zone d'exclusion aérienne autour du bureau du président Yoon Suk-yeol fin décembre. Après cette rare incursion, Séoul a répondu en déployant des avions de chasse.

L'incursion a été qualifiée par Séoul de «violation» de son territoire, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol menaçant de rompre un accord militaire intercoréen conclu en 2018 en cas «de nouvelles provocations» de son voisin du Nord. (archives)
L'incursion a été qualifiée par Séoul de «violation» de son territoire, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol menaçant de rompre un accord militaire intercoréen conclu en 2018 en cas «de nouvelles provocations» de son voisin du Nord. (archives)
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Cinq drones nord-coréens ont survolé l'espace aérien sud-coréen le 26 décembre, le premier incident de ce type en cinq ans. L'incursion a été qualifiée par Séoul de «violation» de son territoire, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol menaçant de rompre un accord militaire intercoréen conclu en 2018 en cas «de nouvelles provocations» de son voisin du Nord.

L'armée sud-coréenne s'est excusée de n'avoir pu intercepter aucun des appareils nord-coréens, malgré une opération de cinq heures impliquant le déploiement d'avions de chasse. Elle avait alors démenti les informations selon lesquelles les drones avaient pénétré une zone d'exclusion aérienne clé appelée «P-73», qui correspond au bureau de la présidence sud-coréenne et à ses environs, au coeur de la capitale Séoul.

Mais un porte-parole de l'état-major interarmées est revenu jeudi sur ces déclarations, déclarant qu'"il n'est pas vrai que (le drone nord-coréen) n'est pas passé au-dessus de Yongsan», la zone où se trouvent le siège de la présidence et le ministère de la Défense de la Corée du Sud.

Selon un responsable militaire, une enquête a révélé que «la trace d'un petit drone de l'ennemi qui est entré à Séoul a traversé une partie de l'extrémité nord de la zone d'exclusion aérienne». «Nous affirmons clairement qu'il n'y a aucun problème avec la sécurité du bureau de Yongsan», a ajouté ce responsable, en référence au bâtiment où travaille le président Yoon Suk-yeol.

Mercredi, ce dernier a demandé à ses conseillers à la sécurité «d'envisager de suspendre l'accord militaire du 19-Septembre si la Corée du Nord commettait de nouvelles provocations en violant notre territoire», selon un porte-parole.