Retour sur terre Thomas Pesquet «en pleine forme», confirme le patron du CNES

Relax

12.11.2021 - 08:45

L'astronaute français Thomas Pesquet est «en pleine forme», après son retour sur Terre à l'issue de sa deuxième mission spatiale, s'est félicité jeudi Philippe Baptiste, à la tête du Centre national d'études spatiales (CNES) sur BFM-Business.

L'astronaute français Thomas Pesquet est "en pleine forme", après son retour sur Terre à l'issue de sa deuxième mission spatiale.
L'astronaute français Thomas Pesquet est "en pleine forme", après son retour sur Terre à l'issue de sa deuxième mission spatiale.
BERND LAUTER / AFP

«Le retour de Thomas s'est super bien passé, il était en pleine forme», a déclaré M. Baptiste qui était mercredi à Cologne (Allemagne) pour accueillir l'astronaute dont la mission s'est conclue par un amerrissage réussi au large des côtes de Floride et un retour direct en Europe, où l'attend une longue période de réadaptation à la gravité terrestre.

"Tout le monde était impressionné"

Trois autres astronautes, participaient également à cette mission spatiale: le Japonais Akihiko Hoshide et les Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur.

Thomas Pesquet «est arrivé au centre de l'ESA (agence spatiale européenne) où il va passer les quinze prochains jours, tout le monde était impressionné par sa capacité de récupération», a ajouté le responsable.

Il s'est également félicité du «départ réussi» à bord d'une nouvelle capsule Crew Dragon de SpaceX, pour la station spatiale internationale (ISS) de l'astronaute allemand de l'ESA Matthias Maurer, accompagné de trois astronautes de la Nasa, Raja Chari, Kayla Barron, et Tom Marshburn.

"Ne cédons pas au défaitisme"

Interrogé sur la fusée SpaceX qui donnerait «un coup de vieux» à la fusée Ariane 6, dont le lancement a été reporté encore une fois à 2022, M. Baptiste a démenti cette affirmation.

«Pendant longtemps les Américains ont eu des déboires avec la navette, pendant longtemps ils n'avaient pas accès à l'espace, maintenant ils ont SpaceX et c'est super, ne cédons pas au défaitisme, Ariane 6 est dans la course», a-t-il affirmé.

Pour le patron du CNES, Arianespace «répond parfaitement aux besoins du marché» et même si «le carnet de commandes n'est pas plein, les marques d'intérêt sont très fortes».

Il dit souhaiter que l'Europe acquiert la technologie de «réutilisabilité» des fusées, une question «d'autant plus importante si vous êtes à des cadences très élevées».