Péninsule coréenne Trump a confiance en Kim Jong-un

ATS

26.5.2019 - 03:51

Le second sommet, à Hanoï en février, entre Kim Jong-un et Donald Trump s'est soldé par un retentissant fiasco (archives).
Le second sommet, à Hanoï en février, entre Kim Jong-un et Donald Trump s'est soldé par un retentissant fiasco (archives).
Source: KEYSTONE/AP/EVAN VUCCI

Le président américain Donald Trump a affirmé dimanche sur Twitter qu'il faisait encore confiance au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Et ce malgré l'enlisement des négociations sur le nucléaire et les récents essais d'armes menés par Pyongyang.

«La Corée du Nord a lancé quelques petites armes, ce qui a dérangé certains dans mon pays et d'autres, mais pas moi», a tweeté M. Trump, actuellement en visite officielle au Japon. «Je fais confiance au président Kim pour tenir sa promesse à mon égard», a-t-il ajouté.

Le président américain a par ailleurs dit avoir «souri» face aux insultes proférées par l'agence officielle nord-coréenne KCNA contre l'ancien vice-président Joe Biden, qualifié d'«imbécile» et d'«idiot au faible QI» après des critiques contre M. Kim. «Peut-être s'agit-il d'un signal à mon intention?«, s'est interrogé M. Trump, dont M. Biden, candidat à la primaire démocrate, espère être l'adversaire lors de l'élection présidentielle de 2020 aux Etats-Unis.

La Corée du Nord a procédé début mai à deux essais de missiles à courte portée en moins d'une semaine, une première depuis la spectaculaire détente sur la péninsule coréenne marquée en 2018 par l'amorce de négociations sur les programmes nucléaire et balistique de Pyongyang.

Mauvaise foi

Un premier sommet historique entre MM. Trump et Kim, en juin 2018 à Singapour, s'était achevé sur une déclaration commune évoquant la «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne», formulation vague permettant aux deux parties d'en faire des interprétations très différentes. Mais le second sommet, à Hanoï en février, s'est soldé par un retentissant fiasco.

Depuis, M. Kim a accusé avec force Washington d'être de mauvaise foi et a exigé un changement de l'attitude américaine.

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