Face aux polémiques montantes Trump: «Je ne suis pas un nazi. Je suis le contraire d'un nazi»

ATS

29.10.2024 - 01:41

L'ex-président américain Donald Trump s'est défendu lundi d'être un nazi affirmant même être «le contraire d'un nazi». Des polémiques enflent depuis plusieurs jours autour des penchants potentiellement autoritaires du candidat républicain à la Maison-Blanche.

Trump se défend d'être un

Trump se défend d'être un "nazi" lors d'un meeting à Atlanta

Donald Trump affirme être "le contraire d'un nazi" après plusieurs jours de polémiques autour des penchants généralement autoritaires du candidat républicain à la Maison Blanche.

29.10.2024

A une semaine d'une élection présidentielle particulièrement incertaine entre Kamala Harris et Donald Trump, ce dernier est sous le feu des attaques pour d'anciennes déclarations qu'il aurait tenues et après une réunion de campagne à New York marqué par des propos racistes.

«Ils m'ont traité de tous les noms, de savant fou cherchant à conquérir le monde, mais aussi de personne très très stupide», a déclaré Donald Trump lors d'une réunion électorale dans l'Etat-clé de Géorgie. «Je ne suis pas un nazi. Je suis le contraire d'un nazi», a-t-il martelé.

«Un fasciste»

Les élections américaines de 2024

L'Amérique élit un nouveau président le 5 novembre. Mais il n'y a pas que le président qui sera élu, il y aura aussi 35 sièges au Sénat, la totalité de la Chambre des représentants ainsi que onze gouverneurs. blue News accompagne la phase chaude du duel pour la Maison Blanche non seulement avec un regard depuis la Suisse, mais aussi avec des reportages en direct des Etats-Unis.

Patrick Semansky/AP/dpa

La semaine dernière, John Kelly, son ancien chef de cabinet à la Maison-Blanche, avait estimé que son ex-patron répondait à la définition d'un fasciste, une accusation reprise par la candidate démocrate Kamala Harris. Selon John Kelly, l'ex-président aurait également dit que le dictateur nazi Adolf Hitler avait «fait de bonnes choses».

Dimanche, c'est sa réunion de campagne au Madison Square Garden de New York qui avait créé la polémique, après les déclarations d'un humoriste partout dénoncées comme racistes. Porto Rico, territoire américain des Caraïbes, est «une île flottante d'ordures au milieu de l'océan», a lancé Tony Hinchcliffe. «Cette plaisanterie ne reflète pas l'opinion du président» Trump, a fait savoir une de ses porte-parole.

A l'opposé, Kamala Harris a immédiatement exploité la controverse, en promettant dans une vidéo de «dessiner une voie nouvelle et heureuse» pour Porto Rico.

Plus de 44 millions d'Américains ont comme lui déjà voté de manière anticipée pour ce scrutin qui s'annonce comme le plus serré de l'histoire moderne des Etats-Unis.

Le président Joe Biden a lui-même voté lundi dans l'Etat du Delaware où il possède sa résidence privée. Le démocrate de 81 ans est grandement tenu à l'écart de la campagne menée par sa vice-présidente, qui sait qu'elle a intérêt à se démarquer du dirigeant impopulaire, marqué par le poids des ans.

Au niveau national, les sondages donnent toujours au coude-à-coude Kamala Harris et Donald Trump.

ATS