Ukraine Berlin exhorte la Russie à «retirer ses troupes»

ATS

15.2.2022 - 08:09

La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a demandé mardi à Moscou de «retirer ses troupes» de la frontière avec l'Ukraine, estimant que «la situation peut dégénérer à tout moment» alors que le chancelier Olaf Scholz est attendu à Moscou.

Brandebourg, Schönefeld : le chancelier fédéral Olaf Scholz (SPD) se rend à l'Airbus A340 de la Luftwaffe sur la partie militaire de l'aéroport de BER. Scholz se rend à Moscou pour discuter de la situation à la frontière ukraino-russe.
Brandebourg, Schönefeld : le chancelier fédéral Olaf Scholz (SPD) se rend à l'Airbus A340 de la Luftwaffe sur la partie militaire de l'aéroport de BER. Scholz se rend à Moscou pour discuter de la situation à la frontière ukraino-russe.
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«La situation est particulièrement dangeureuse et peut dégénérer à tout moment», a estimé Mme Baerbock dans un communiqué, ajoutant: «la responsabilité d'une désescalade est clairement du côté de la Russie, et il revient à Moscou de retirer ses troupes.»

«L'UE et l'Otan sont unies derrière l'Ukraine» et «nous devons utiliser toutes les opportunités de dialogue pour atteindre une solution pacifique», a-t-elle déclaré avant de se rendre à Madrid pour une réunion avec son homologue espagnol José Manuel Albares.

À Moscou, le chef du gouvernement allemand doit rencontrer dans la journée Vladimir Poutine pour tenter de trouver une issue diplomatique et éviter une guerre, alors que plus de 100.000 soldats russes sont massés aux frontières de l'Ukraine.

En cas d'attaque, «nous prendrons des mesures de grande envergure qui auront des répercussions importantes sur les possibilités d'évolution économique de la Russie», avait averti M. Scholz lundi à Kiev.

Alors que les Etats-Unis jugent qu'une «action militaire pourrait intervenir n'importe quand», le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président américain Joe Biden ont estimé lundi qu'il restait «une opportunité cruciale pour la diplomatie».

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a également proposé à M. Pourtine de «prolonger et d'élargir» le dialogue.