Nouvelle candidateUne ex-ministre vise à son tour la place de Boris Johnson
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9.7.2022 - 14:45
L'ancienne ministre britannique de l'égalité Kemi Badenoch a ajouté samedi sa candidature pour la succession du premier ministre Boris Johnson à la tête du parti conservateur. Elle était l'un des 60 membres du gouvernement et assistants qui ont démissionné cette semaine pour forcer M. Johnson à quitter ses fonctions.
Keystone-SDA, bas
09.07.2022, 14:45
09.07.2022, 15:04
ATS
Ce dernier a néanmoins déclaré qu'il resterait jusqu'à ce que son successeur soit nommé, un processus qui pourrait prendre des mois.
Dans un article publié dans le journal The Times, Mme Badenoch a appelé au changement. L'opinion britannique est «épuisée par les platitudes et la rhétorique vide», selon elle.
En tant que ministre de l'égalité, Mme Badenoch a été critiquée par les membres du comité consultatif LGBT+ du gouvernement pour les retards dans l'interdiction des «thérapies de conversion».
Un calendrier pour la course à la direction du parti conservateur est attendu lundi. Le gagnant sera investi par la conférence annuelle de cette formation au début d'octobre.
Sunak favori
L'ancien ministre des finances Rishi Sunak, dont la démission mardi soir a déclenché une cascade d'autres, est parmi les favoris pour ce poste. L'annonce de sa candidature a obtenu le soutien immédiat de plusieurs députés. Il est aussi le candidat préféré des membres du parti conservateur, dont un quart lui est favorable, selon le dernier sondage.
Le député conservateur Tom Tugendhat et la procureure générale Suella Braverman ont également officiellement annoncé leurs candidatures.
L'ancien secrétaire à la santé et aux affaires étrangères Jeremy Hunt, qui a perdu contre M. Johnson en 2019, était «pratiquement certain» de se représenter, a déclaré une source proche de M. Hunt aux médias britanniques.
Selon le sondage Opinium pour Channel 4 News, M. Sunak est suivi par la secrétaire aux affaires étrangères Liz Truss, qui est soutenue par 21% des membres du parti, puis par le secrétaire à la défense Ben Wallace avec 12%.
Ce dernier a toutefois annoncé samedi sa décision de ne pas se présenter à l'élection. Il a expliqué vouloir se concentrer sur sa tâche actuelle et «assurer la sécurité du pays».
Exprimant sa gratitude envers ceux qui lui avaient «promis» leur soutien, il a souhaité bonne chance à tous les candidats. «J'espère que nous pourrons rapidement nous concentrer à nouveau sur les questions pour lesquelles nous avons été élus», a-t-il ajouté.