«Une guerre est une absurdité au XXIe siècle», a déclaré jeudi le secrétaire général de l'ONU à son arrivée à Borodianka, une des localités de la banlieue de Kiev où les Ukrainiens accusent les Russes d'avoir commis des exactions pendant leur occupation en mars.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, réagit lors de sa visite à Borodyanka, près de Kiev, en Ukraine, le jeudi 28 avril 2022.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres effectue sa première visite en Ukraine depuis le début de l'invasion russe. Il s'est notamment rendu à Borodianka et Boutcha, où les Russes sont accusés d'avoir commis des exactions.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres (2-R), s'adresse aux responsables lors de sa visite à Borodyanka, Ukraine, le 28 avril 2022.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, réagit lors de sa visite à Borodyanka, près de Kiev, en Ukraine, le jeudi 28 avril 2022.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres effectue sa première visite en Ukraine depuis le début de l'invasion russe. Il s'est notamment rendu à Borodianka et Boutcha, où les Russes sont accusés d'avoir commis des exactions.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres (2-R), s'adresse aux responsables lors de sa visite à Borodyanka, Ukraine, le 28 avril 2022.
Antonio Guterres, qui effectue sa première visite en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a fait ces déclarations aux journalistes devant des habitations en ruines, accompagné de militaires ukrainiens et de responsables des autorités locales.
«J'imagine ma famille dans une de ces maisons aujourd'hui détruites et noircies», a-t-il déclaré devant les journalistes. «Je vois mes petites-filles courir en panique. La guerre est une absurdité au XXIe siècle, aucune guerre n'est acceptable au XXIe siècle», a-t-il ajouté.
Antonio Guterres s'est rendu ensuite à Boutcha, autre banlieue de la capitale où les Ukrainiens accusent Moscou de crimes de guerre.
«Quand nous voyons ce site horrible, je vois combien il est important d'avoir une enquête complète et d'établir les responsabilités», a-t-il réagi. «J'appelle la Russie à accepter de coopérer avec la CPI», a-t-il ajouté.
Le 13 avril, le procureur de la CPI, le Britannique Karim Khan, s'était rendu à Boutcha et avait qualifié l'Ukraine de «scène de crime». Il a annoncé qu'une équipe médico-légale allait travailler à Boutcha. Il a depuis précisé que ses enquêteurs allaient travailler conjointement avec l'équipe commune d'enquête (JIT) formée en mars par la Lituanie, la Pologne et l'Ukraine avec le soutien d'Eurojust, l'agence de l'Union européenne pour la coopération judiciaire, pour faciliter la collecte de preuves.
Rencontre avec Zelensky
Antonio Guterres doit retourner à Kiev où il devait rencontrer dans l'après-midi le président ukrainien Volodymyr Zelensky,
Le secrétaire général de l'ONU est arrivé mercredi soir en Ukraine après une visite mardi à Moscou, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine et demandé à la Russie de collaborer avec l'ONU pour permettre l'évacuation des civils des zones bombardées, notamment dans l'est et le sud de l'Ukraine, où la Russie concentre son offensive.