Grand Conseil vaudois Bars et restaurants interpellent les députés vaudois

ATS

3.11.2020 - 15:58

Des acteurs de la restauration et de la vie nocturne ont manifesté mardi devant le Parlement vaudois.
Des acteurs de la restauration et de la vie nocturne ont manifesté mardi devant le Parlement vaudois.
Source: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Des bars, clubs et restaurants ont mené une action mardi en début d'après-midi devant le Parlement vaudois, juste avant la reprise des débats au Grand Conseil. Ils ont interpellé les députés pour demander des aides urgentes face à la crise du coronavirus.

Une centaine de personnes ont participé à cette manifestation. Ils ont accueilli les élus avec des banderoles, où il était notamment écrit «Qui va payer l'addition ?«, «Métier en danger» ou «Vos lois, nos pertes».

Ils ont aussi remis une lettre ouverte aux députés, signée par une quarantaine d'établissements quasiment tous basés à Lausanne. «Comment pouvons-nous payer toutes les charges alors que nous ne pouvons plus travailler ?» s'interrogent-ils.

Ils demandent au canton de les soulager des charges sociales liées aux réductions d'horaire de travail (RHT) et de mieux répartir les loyers commerciaux entre locataire, bailleur et canton. Ils revendiquent également une indemnité «à hauteur du préjudice financier subi suite aux restrictions appliquées depuis mars.»

Chaufferettes

Les restaurateurs ont reçu mardi après-midi un petit coup de pouce des députés, qui ont accepté une résolution demandant au Conseil d'Etat d'assouplir les règles concernant le chauffage en terrasse.

L'objectif est de permettre l'utilisation de chaufferettes à gaz ou électriques, alors que seules les installations à pellets sont aujourd'hui autorisées, a expliqué Jean-Daniel Carrard (PLR), à l'origine de la résolution. Cette mesure ne serait en vigueur que jusqu'au printemps prochain.

A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, ont martelé plusieurs députés. «Il est impératif de donner des possibilités à ce secteur de survivre», a dit Gilles Meystre (PLR), président de GastroVaud. Il a reconnu que cette mesure n'allait pas sauver la branche mais que, vu «le désarroi actuel», tout soutien était bon à prendre.

Des représentants de la gauche se sont toutefois opposés à cette résolution. Ils ont dit regretter «un mauvais signal» en matière de protection de l'environnement et la «faible portée» de cette aide pour les restaurateurs.

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