Histoire GE Des coups de canon pour célébrer la Restauration

Des coups de canon pour célébrer la Restauration

Trois pièces d'artillerie ont tiré chacune 23 fois en l'honneur des 23 cantons suisses.

Photo: KEYSTONE/SDN

Le président du Conseil d'Etat genevois Antonio Hodgers a exhorté le canton de Genève à anticiper les défis qui se présenteront à lui.

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L'immuable cérémonie de la Restauration est rythmée par des coups de canon.

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Des coups de canon pour célébrer la Restauration

Trois pièces d'artillerie ont tiré chacune 23 fois en l'honneur des 23 cantons suisses.

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Le président du Conseil d'Etat genevois Antonio Hodgers a exhorté le canton de Genève à anticiper les défis qui se présenteront à lui.

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L'immuable cérémonie de la Restauration est rythmée par des coups de canon.

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Le 31 décembre est à Genève un jour de commémoration. Le canton célèbre la Restauration, son indépendance retrouvée en 1813, après avoir été annexé à la France durant la période napoléonienne.

En 1798, Genève est occupée militairement par la France, avant de devenir le chef-lieu et la préfecture du département du Léman. Après les défaites de l'armée napoléonienne, les soldats français se retirent de la ville le 30 décembre 1813. Elles sont remplacés par des troupes autrichiennes qui restaurent l'ordre ancien.

Cet épisode historique préfigure l'entrée de Genève dans la Confédération, deux ans plus tard. Les autorités du bout du lac sont en effet conscientes qu'il sera difficile pour Genève de survivre en tant que petite République isolée. La ville se tourne vers les autres cantons suisses, ses anciens alliés.

Coups de canon

L'immuable cérémonie de la Restauration est rythmée par des coups de canon. Trois pièces d'artillerie situées sur la promenade de la Treille, sur la promenade de l'Observatoire et sur la rotonde du Mont-Blanc tirent chacune 23 fois en l'honneur des cantons suisses.

Samedi matin, 200 à 300 personnes s'étaient rassemblées à la Treille pour assister au spectacle, emmitouflées dans des couches d'habits pour résister au froid. Le corps de musique de Landwehr a interprété le Cè qu'è lainô, considéré comme l'hymne genevois, ainsi que l'hymne national suisse.

Le président du Conseil d'Etat genevois Antonio Hodgers a rappelé, en regardant l'histoire genevoise, que rien ne devait être considéré comme acquis et notamment la liberté. Il a appelé Genève à anticiper les défis qui se présentent à elle et à éviter que la société ne se polarise. L'ambition sera d'être «agile et innovant».