Avant d'être sculpteur, le Vaudois Casimir Reymond (1893-1969) s'est fait connaître comme peintre. L'Atelier De Grandi, à Corseaux (VD), analyse le parcours qui l'a amené à passer de l'un à l'autre art. A découvrir dès jeudi et jusqu'au 18 août.
Né à Vaulion, Casimir Reymond a toujours aimé manier le crayon. Il ne pouvait s'empêcher de dessiner tout ce qui lui tombait sous la main. Ce qui l'intéressait n'était pas l'oeuvre achevée, mais la recherche et l'expérimentation de toutes les formes d'expression, explique le musée.
Les innombrables feuillets de croquis contenus dans les cartables de la Fondation Casimir Reymond permettent de saisir l'évolution progressive du dessin vers la sculpture. Certaines des oeuvres exposées n'avaient jamais été montrées au public.
A Paris, puis Lausanne
Comme beaucoup de jeunes artistes de son temps, Casimir Reymond a d'abord été marqué par Hodler et Cézanne. Il s'en est éloigné au contact des milieux artistiques parisiens, entre 1922 et 1932.
De retour en Suisse, il est nommé directeur de l'Ecole cantonale de dessin et d'art appliqué de Lausanne. En parallèle, il sculpte en autodidacte.
Rapidement, il s'impose dans la sculpture, notamment monumentale, grâce à des commandes publiques qui ornent encore la ville de Lausanne: que ce soit le monument aux soldats morts pour la patrie sur la promenade de Montbenon, les formes féminines de La Vendange dans le parc du Denantou, près d'Ouchy, ou encore les deux statues qui encadrent le Palais de Beaulieu.
Il s'agit de la quatrième exposition de l'Atelier De Grandi, du nom des peintres Italo et Vincent De Grandi. La maison-atelier familiale a été construite en 1939 par Alberto Sartoris selon les principes de la Maison minimale. Elle est devenue un lieu d'exposition en septembre 2017.
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