A Genève, maîtres, parents d'élèves, étudiants et élèves du secondaire contestent la décision du DIP de supprimer certains enseignements au collège, pour des raisons d'économies. Ils lancent une pétition pour le maintien des options d'approfondissement et spécifiques supplémentaires.
Ces options permettent aux élèves de se perfectionner dans une langue supplémentaire, atout qui ouvre l'accès aux programmes de master de certaines filières universitaires, a indiqué mercredi l'Union du corps enseignant genevois, qui lance cette pétition avec les élèves et leurs parents. Et de déplorer que le Département de l'instruction publique (DIP) affaiblisse le système éducatif.
La suppression de ces options est prévue pour la rentrée 2020. En décembre, le Grand Conseil refusait d'octroyer des moyens supplémentaires au département, le contraignant à faire des coupes. Or les pétitionnaires estiment que l'école «inclusive» se doit d'offrir à tous les élèves, y compris les plus motivés, les moyens de se former à la hauteur de leurs attentes.
La pétition est adressée au Conseil d'Etat et au Grand Conseil. La commission des finances doit accepter les crédits supplémentaires liés à l'augmentation du nombre d'élèves, écrit l'Union. Les enseignants invitent aussi le DIP «à centrer sa mission sur le maintien des conditions d'enseignement et sur la qualité de la formation des élèves.»
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