Aide à l'école VD Les assistants à l'intégration pas satisfaits de leurs conditions

Le statut octroyé en juillet dernier par le canton de Vaud aux assistants à l'intégration ne leur suffit pas. Ils dénoncent des conditions de travail précaires et veulent des négociations.

En raison des horaires scolaires, les assistants se retrouvent bloqués toute la journée et il leur est difficile de trouver un autre emploi, explique jeudi à Keystone-ATS Aristides Pedraza, secrétaire au syndicat SUD. "Le temps contraint est très long alors que le temps salarié est très court".

Le syndicat dénonce par ailleurs la manière dont le temps de travail est calculé. Pour une période de 45 minutes, cinq minutes supplémentaires sont payées à l'assistant pour la préparation, soit un total de 50 minutes. "Nous demandons un forfait de 60 minutes ainsi que le paiement des activités scolaires et des conférences des maîtres", poursuit Aristides Pedraza.

Trop de flexibilité

Autres revendications: une garantie du temps de travail qui est sujet à d'importants oscillements, selon le syndicat, des rémunérations pendant toutes les vacances scolaires, le paiement des récréations et la reconnaissance de l'expérience avec les enfants. Dans ce contexte, les assistants à l'intégration veulent négocier avec le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture.

Pour rappel, le Conseil d'Etat avait décidé en juillet dernier de créer une fonction pour ces personnes venant en aide aux enfants souffrant de troubles ou à besoins particuliers, répondant à leur ras-le-bol. L'opération doit coûter 1,9 million de francs.