Qu'il s'agisse de séparations de couples ou de querelles de voisinage, la médiation civile permet d'éviter de longs et coûteux procès. Le Grand Conseil vaudois a adopté mardi deux textes favorisant cet outil de résolution des conflits.
La motion du Vert Raphaël Mahaim et la motion transformée en postulat de sa collègue de parti Nathalie Jaccard ont été largement soutenues par les députés vaudois. Le premier précisait que l'assistance judiciaire devait aussi couvrir les frais de la médiation civile, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Si l'on ne fournit pas l'assistance judiciaire à la médiation, c'est comme si l'on voulait inciter les parties à continuer à se taper dessus, a commenté Raphaël Mahaim. Il faut au contraire pousser les gens à trouver un terrain d'entente, a renchéri le socialiste Jean Tschopp.
Nathalie Jaccard a illustré de son côté les évolutions sociales qui mériteraient de trouver une issue lors d'une médiation plutôt que devant un tribunal: familles actuelles et séparations qui ne doivent pas oublier l'intérêt des enfants, conflits de voisinage ou commerciaux.
La médiation est très souvent la meilleure solution, a plaidé la députée. Un appel entendu par la conseillère d'Etat Béatrice Métraux qui a affirmé "l'importance de cet outil extrêmement positif".
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