«Les Métamorphoses», d'Ovide, ont inspiré de nombreux artistes. Dans le cadre de sa Saison antique, le Musée d'art et d'histoire de Genève a puisé dans ses réserves pour proposer une présentation en lien avec ce poème épique. A voir dès vendredi et jusqu'à fin 2019.
«Certaines des oeuvres choisies n'ont pas été montrées souvent, et elles n'étaient pas toutes en bon état», a expliqué jeudi devant les médias Jean-Yves Marin, directeur du Musée d'art et d'histoire. Dix oeuvres ont été restaurées pour cette exposition, qui occupe deux salles du musée à l'étage des beaux-arts.
Dans la plus grande salle, le thème des «Métamorphoses» est décliné au travers d'une trentaine de peintures et de sculptures allant du 17e siècle à la fin du 20e siècle. Dans la première section, une installation de Jean Tinguely, une sculpture de Markus Raetz ou encore un tableau d'André Masson évoquent le mouvement perpétuel, le processus dynamique des métamorphoses.
Consacrée aux «Désirs et violences», la seconde partie traite du désir puissant, cause principale des métamorphoses. Les oeuvres témoignent aussi de l'épopée plastique de certaines métamorphoses mythiques, comme l'histoire de Léda. Quant à la troisième partie, elle est consacrée à Bacchus, divinité des transformations, avec des oeuvres de Charles Giron et de Carlos Schwabe, notamment.
Dans une plus petite salle réservée aux arts graphiques, un ensemble de gravures des 16e et 17e siècles souligne combien l'impact des «Métamorphoses» sur l'art occidental est lié à leur diffusion par le livre imprimé et la gravures. Poursuite amoureuse, univers de Diane et mutations végétales constituent autant de déclinaisons iconographiques du poème d'Ovide.
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