Trafic de drogue – GE Mauro Poggia dénonce des complicités au sein de L'Usine

ATS

29.7.2019 - 10:23

Le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia déplore des complicités au sein de L'Usine par rapport aux dealers (archives).
Le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia déplore des complicités au sein de L'Usine par rapport aux dealers (archives).
Source: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

A Genève, Mauro Poggia déplore des complicités au sein de L'Usine par rapport au trafic de drogue qui se déploie autour du centre culturel alternatif. Le chef du Département de la sécurité refuse que L'Usine soit «un espace de non-droit».

«Il y a des protections offertes au trafic de drogue. Des portes de traverse qui restent ouvertes et qui permettent aux dealers de se réfugier dans l'établissement», déclare le conseiller d'Etat dans un entretien publié lundi dans la Tribune de Genève. «Les rapports sont bien existants», souligne l'élu MCG.

Cette prise de position intervient après l'interpellation de personnes qui sont interposées lors d'un contrôle de police aux abords de L'Usine. Dans un communiqué, le centre alternatif avait dénoncé des contrôles «abusifs». «Nous sommes fiers de notre public qui ne tolère pas de comportements racistes et violents de la police», ajoutait le communiqué.

Mauro Poggia balaie ces critiques. «Il se trouve que le deal de rue est surtout le fait de personnes d'origine africaine. Le jour où le marché sera tenu par des Scandinaves, nous arrêterons des Scandinaves», relève-t-il. Il reconnaît toutefois que l'hostilité du lieu envers la police peut mettre les agents sur la défensive et causer un peu d'agressivité.

Le chef du Département de la sécurité ne remet pas en cause l'existence de L'Usine, mais il compte bien reconquérir le terrain. «Aujourd'hui, les gens qui commettent des délits ont un sentiment d'impunité et les honnêtes gens un sentiment d'insécurité. C'est un comble. Il faut inverser ceci», affirme M.Poggia.

Retour à la page d'accueil

ATS