Lausanne
Les syndicats se mobilisent pour défendre la caisse de pension de l'Etat de Vaud (CPEV). Ils redoutent une péjoration des conditions de retraite, même si l'assemblée des délégués de la caisse a refusé à l'unanimité mardi la réforme proposée par le conseil d'administration.
Ce vote n'était que consultatif, mais il montre bien que ce plan est "inacceptable", a expliqué mercredi à l'ats Diana Vonlanthen, du syndicat SUD. Pour rappel, le plan de prévoyance 2019 veut reculer l'âge de la retraite de deux ans, par exemple de 60 à 62 ans pour les policiers, reporter l'âge terme à 65 ans (63 ans aujourd'hui) et accorder une rente de plein droit après 40 ans de service (38).
Les trois syndicats de la fonction publique - SUD, SSP et la FSF - ont demandé "en urgence" une rencontre avec le Conseil d'Etat. Ils veulent "faire le point sur les péjorations évoquées" et analyser la situation, ont-ils écrit dans un communiqué de presse.
Les syndicats ne croient guère aux perspectives de rendements pessimistes des experts. "Ce sont des prévisions qui ne tiennent pas forcément la route", observe Mme Volanthen.
Les trois syndicats, qui s'étaient déchirés lors de la précédente recapitalisation de la caisse en 2013, présentent pour l'heure un front uni. "Nous sommes solidaires, car nous sommes tous les trois indignés", a déclaré Diana Vonlanthen. Une assemblée générale commune est agendée le 2 novembre.
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