One FM Star NightOn y voit de tout, même des stars sur des licornes!
La Rédaction de Blue News
19.5.2022
La «One FM Star Night», c'est un événement d'envergure, qui mobilise un staff de 300 à 400 personnes le jour J, pour accueillir au mieux les 8000 spectateurs invités et, bien sûr, les artistes suisses et internationaux qui se succèdent sur scène. Et qui dit grand événement dit aussi petites anecdotes...
La Rédaction de Blue News
19.05.2022, 06:09
La Rédaction de Blue News
Quelles nouvelles surprises nous réserve la 7ème «One FM Star Night» le 20 mai prochain à l'Arena de Genève? Bien malin qui pourrait le savoir... En attendant, on revient sur les éditions précédentes, avec la cheffe de projet Charlotte Vogt-de Raemy, qui nous parle des coulisses du show mis sur pied par la radio genevoise One FM.
blue News: On entend souvent parler des caprices de stars. Lorsqu'on accueille autant d'artistes suisses et internationaux, y a-t-il des demandes particulières?
Charlotte Vogt-de Raemy: Nous nous sommes toujours tenus prêts à répondre aux demandes les plus farfelues. Mais, renseignement pris auprès de mes équipes, il n'y en a étonnamment pas eu tant que ça. On peut tout de même mentionner le passage du groupe «Skip the Use» en 2014. Ils étaient toute une équipe et devaient repartir directement avec leur bus tour après le concert. Ils voulaient absolument manger du Burger King avant le départ. Alors nous avons envoyé quelqu'un en quatrième vitesse pour leur ramener une quinzaine de menus!
Il y a eu des moments mémorables avec les artistes?
Oui, plusieurs! Par exemple, en 2017, nous avions organisé une animation avec une licorne gonflable géante qui devait traverser toute la salle de l'Arena. Je ne sais pas pourquoi, mais Sharleen Spiteri, la chanteuse de «Texas» est littéralement tombée en amour pour cette licorne. Elle s'est installée dedans et y est restée toute la soirée, complètement à l'aise. On aurait dit qu'elle faisait partie de l'équipe!
Tout est mis en oeuvre pour que les artistes se sentent bien et en sécurité, pour qu'ils gardent un bon souvenir de leur passage. En 2014, les membres de «Kyo» avaient envie de continuer la fête après la soirée. Nous leurs avons mis des véhicules à disposition, ils ont emmené les chauffeurs et ils ont fait la fête toute la nuit.
Y a-t-il parfois quelques hics ou des frayeurs?
Heureusement, nous n'avons jamais eu de gros problème, comme un artiste dont l'avion aurait eu du retard, par exemple. Mais, entre les prestations, nous organisons des animations, menées par des animateurs de la radio. En 2016, ils avaient préparé de la fondue sur scène et avaient prévu de la faire goûter à la chanteuse de «Superbus» Jennifer Ayache. Or, il s'est avéré qu'elle était intolérante au lactose! Toute l'animation a failli capoter. Mais heureusement, un autre membre du groupe s'est prêté au jeu.
C'est vrai que les présentateurs de la «One FM Star Night», ce sont aussi des stars!
Depuis 2018, la soirée est présentée par Stéphane, l'animateur du Morning de One FM et Hervé, animateur de l'après-midi. Nos auditeurs les connaissent bien et je crois qu'en effet, ça leur fait plaisir de les voir dans ce contexte.
Combien de temps faut-il pour organiser une telle soirée?
Pour la première, cela nous a pris beaucoup de temps, mais comme nous allons vivre la 7ème édition, nous sommes désormais rodés. Il faut compter environ trois mois à plein temps. Dès janvier, nous prenons les contacts auprès des maisons de disque, nous organisons les plannings et tâchons de nous assurer qu'assez d'artistes pourront être présents à la soirée.
Beaucoup de monde gravite autour de la «One FM Star Night»?
La préparation implique toute la radio, soit entre 20 et 30 personnes. Après, sur l'événement lui-même, si l'on tient compte du montage et du démontage, de la sécurité, de l'accueil, de la technique, de l'espace VIP et de tout le reste, je dirais que 300 à 400 personnes sont à l'oeuvre!
Vu de l'intérieur, c'est beaucoup de travail...
Oui, avec de petits moments de stress, aussi. Mais globalement, c'est très positif. Intense, mais fédérateur. Chacun d'entre nous peut donner ses idées, tout le monde est impliqué et cela contribue à donner une bonne image de la radio au public.