En vertu de l'urgence climatique, le voisinage de l'avenue de Rosemont, dans le haut du quartier genevois des Eaux-Vives, s'oppose au plan localisé de quartier (PLQ). Il juge que le projet propose un urbanisme minéral à forte densité. Seuls cinq arbres sont prévus sur 2,5 hectares.
L'Association de sauvegarde du quartier de Rosemont Frank-Thomas et Frisco (ASQR) a annoncé jeudi avoir écrit mercredi au Conseil d'Etat pour lui demander de revoir entièrement ce PLQ. Elle lui demande «d'en faire un quartier exemplaire en matière de durabilité, de convivialité, de qualité de vie pour tous.» Ce PLQ fait l'objet d'une deuxième procédure d'opposition jusqu'à vendredi.
Lancé il y a près de dix ans, le projet prévoit une dizaine de barres d'immeubles de six à huit étages sur rez. Les activités artisanales existantes seront déplacées au rez-de-chaussée et au premier étage des futurs bâtiments. Quelque 350 logements sont prévus au-dessus.
Alors que la Ville et le canton de Genève ont déclaré l'urgence climatique, l'ASQR dénonce un projet «d'un temps passé», «qui fait fi des mesures de lutte contre la chaleur urbaine» et accorde «une importance démesurée aux voitures» sans intégrer une vie de quartier ni d'environnement verdoyant. Elle déplore aussi l'absence de concertation avec le quartier et les riverains.
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