A Genève, les 500 enfants placés dans des foyers ou des familles d'accueil sont privés de visites de leurs proches en raison de l'épidémie due au coronavirus. Le Service de protection des mineurs (SPMi) privilégie les contacts par écrans interposés pour garder le lien.
Sur les 5'000 enfants suivis par le SPMi, 380 sont placés en foyers et 120 dans des familles d'accueil, a précisé mardi Daniela di Mare, directrice générale de l'office de l'enfance et de la jeunesse (OEJ) dont dépend le SPMi. La suspension des visites visent à protéger la santé du personnel et des enfants, a insisté Carlos Sequeira, directeur du SPMi.
Trois mesures ont été mises en place dans les foyers. L'encadrement en journée a été renforcé pour occuper les enfants depuis la fermeture des écoles. Une équipe mobile est disponible pour apaiser les tensions et enfin une antenne téléphonique destinée aux professionnels de l'accueil collectif a été activée. Des infirmiers et des médecins y répondent.
Le SPMi, qui continuer à assurer ses missions principales, s'est aussi réorganisé dans ces circonstances exceptionnelles. Au total 80% des collaborateurs font du télétravail et 20% restent sur site. Les suivis sont assurés et les visites à domicile indispensables sont maintenues en respectant les mesures imposées par le Conseil fédéral.
Enfin, l'OEJ a mis à disposition du service médecin cantonal 33 infirmiers et neuf médecins. Cet effectif sera augmenté à 50 infirmiers la semaine prochaine, selon Mme di Mare.
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