Industrie Raffinerie de Collombey: démantèlement repoussé en mars

zd, ats

14.12.2020 - 16:45

C'est dans le courant du premier semestre 2021 que le démantèlement de la raffinerie de Collombey-Muraz (VS) devrait finalement démarrer. Propriétaire des lieux, Tamoil SA a trouvé la firme qui se chargera des travaux .

Une vue générale du site de la Raffinerie lors d'une conférence de presse sur le démantèlement de la Raffinerie Tamoil en fevrier 2020 (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Une vue générale du site de la Raffinerie lors d'une conférence de presse sur le démantèlement de la Raffinerie Tamoil en fevrier 2020 (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Keystone

Le 13 janvier 2015, Tamoil Suisse SA annonçait l'arrêt de ses activités. Les 238 salariés du site perdaient alors leur emploi. Comme elle s'y était engagée, la société, dont le siège social est à Vernier (GE), avait annoncé en 2019 sa volonté de démanteler sa structure de Collombey-Muraz faute de repreneur crédible.

En février 2020, l'entreprise avait évoqué le début d'un démantèlement pour la fin de l'année. La première phase des travaux devrait finalement débuter en mars 2021 et se terminer deux ans plus tard, indique lundi Tamoil dans un communiqué. Légèrement chamboulé par la pandémie, l'agenda ne devrait pas prendre davantage de retard, indique-t-elle à Keystone-ATS.

Entreprise expérimentée

L'assainissement sera effectué par l'entreprise argovienne E. Flueckiger SA, qui bénéficie d’une solide expérience dans le domaine, souligne Tamoil SA. Il commencera par «les 54 citernes du site pour un volume de 461'000 m3», ce qui correspond à 40% du site.

Les matériaux provenant du démantèlement (acier et béton) seront en très grande majorité recyclés en Suisse afin de minimiser l’impact environnemental, promet le géant pétrolier.

Le démantèlement des citernes sera suivi du démontage de l'ensemble des unités de production – environ un millier. «Il est également prévu de débuter ce démontage-là durant le premier semestre 2021, pour autant que la Covid le permette», prévient la porte-parole. Au total, le chantier devrait durer environ cinq ans.

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