Pour «Heresix» Roman policier: Nicolas Feuz reçoit le Prix de l'Evêché

js, ats

19.5.2022 - 10:26

Le procureur et écrivain neuchâtelois Nicolas Feuz a reçu mercredi soir à Marseille le Prix de l'Evêché 2022. Cette récompense figure parmi les plus prestigieux prix français de la littérature policière.

Nicolas Feuz a reçu un prix important dans le domaine du roman policier (archives).
Nicolas Feuz a reçu un prix important dans le domaine du roman policier (archives).
ATS

19.5.2022 - 10:26

Le Neuchâtelois a reçu cette récompense pour son roman «Heresix». Le prix a été remis par la police judiciaire et deux clubs Rotary de Marseille en présence de plus de 250 personnalités du monde policier et judiciaire des Bouches-du-Rhône, a expliqué l'écrivain dans un communiqué.

Le roman «Heresix» figurait parmi dix finalistes sélectionnés sur une soixantaine de romans policiers présentés. Parallèlement à son activité de procureur dont il a réduit le pourcentage, Nicolas Feuz a écrit 15 polars pour adultes, deux novellas (romans courts) publiées dans des recueils de littérature fantastique et des polars jeunesse pour les enfants de 10 à 12 ans.

Ecrivain «un peu par accident»

Dans un entretien à Keystone-ATS, Nicolas Feuz avait expliqué que ses débuts en tant qu'écrivain en 2010 étaient «un peu un accident. J'étais en vacances au Kenya et j'étais à court de lecture. J'avais dévoré 'Le vol des cigognes' de Jean-Christophe Grangé dont certaines scènes se passent en Suisse».

Nicolas Feuz commence alors à réfléchir à l'écriture d'un roman qui débute à Neuchâtel et dont l'autre moitié se passe au Kenya. En moins de deux mois, le Neuchâtelois, né en 1971, avait écrit le premier volume de sa trilogie massaï, qui sera auto-publiée en 2013. Dans la foulée, il ne s'arrête plus.

Si «Heresix» se passe en Occitanie, la marque de fabrique de ses premiers romans est d'ailleurs liée au fait que l'intrigue se déroule en région neuchâteloise. Le côté sanglant de ses oeuvres va perdurer.

«J'ai une volonté assumée d'écrire des scènes 'trash' en lien avec mes connaissances des scènes de crime. Je préfère surprendre le lecteur par des rebondissements que de l'émouvoir», avait expliqué Nicolas Feuz.

js, ats