La police vaudoise a comptabilisé près de trois cas par jour de violence dans le couple en 2017. Ce chiffre statistique est globalement stable, mais il ne reflète de loin pas l'ampleur du phénomène.
Sont recensées les violences physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques qui surviennent entre partenaires ou ex-partenaires qui font ou ont fait ménage commun. Mais seules les affaires portées à la connaissance des polices vaudoises sont prises en compte, précise Numerus, le dernier courrier statistique vaudois.
En 2017, 1066 affaires de violence dans le couple ont été enregistrées. Avec en moyenne 2,2 infractions par affaire, cela représente en tout 2342 infractions. Sept sur dix sont survenues entre partenaires et 30% entre ex-partenaires.
Dangereuse escalade
Les violences psychologiques - comme les injures ou les menaces - sont les plus fréquentes. Elles précèdent et accompagnent souvent les violences physiques et sexuelles. Ces différentes violences se conjuguent au fil du temps en une escalade de plus en plus dangereuse, expliquent les spécialistes.
Plus des trois quarts des victimes sont des femmes. En 2017, 29% des cas de violence dans le couple ont abouti à une mesure d'expulsion. Depuis novembre 2018, la nouvelle loi cantonale de lutte contre la violence domestique renforce la protection des victimes. Elle oblige les auteurs à se rendre au minimum à un entretien socio-éducatif et prévoit une expulsion immédiate du domicile.
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