Coronavirus Ville de Genève: 6,9 millions pour l'hébergement d'urgence

ATS

23.6.2020 - 16:06

Le Conseil municipal de la Ville de Genève a voté lundi soir un crédit de 6,9 millions francs destiné à financer l'hébergement d'urgence mis en place depuis le début de la crise sanitaire. Quelque 400 places ont notamment été ouvertes fin mars à l'ex-caserne des Vernets (archives).
Le Conseil municipal de la Ville de Genève a voté lundi soir un crédit de 6,9 millions francs destiné à financer l'hébergement d'urgence mis en place depuis le début de la crise sanitaire. Quelque 400 places ont notamment été ouvertes fin mars à l'ex-caserne des Vernets (archives).
Source: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Le Conseil municipal de la Ville de Genève a voté lundi soir un crédit de 6,9 millions francs destiné à financer l'hébergement d'urgence mis en place depuis le début de la crise sanitaire. Cette enveloppe doit permettre d'assurer un accueil jusqu'à la période hivernale.

Demandé par l'exécutif, ce crédit supplémentaire permettra de prolonger l'hébergement des personnes sans-abri durant l'été, jusqu'à l'ouverture des abris de la protection civile qui prendront le relais du centre d'hébergement des Vernets, a salué mardi le Parti socialiste de la Ville de Genève (PSVG). La clause d'urgence a été acceptée, excluant un éventuel référendum contre ce crédit.

En raison de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, la Ville de Genève a ouvert 400 places dans l'ex-caserne des Vernets, tandis que 130 places étaient disponibles dans les baraquements de Frank-Thomas, longtemps utilisés par l'Hospice général. Pendant la phase de transition estivale, ces lieux d'hébergement ne seront ouverts que la nuit, soit 12 heures sur 24.

Les personnes précaires, sans-abri ou dans de mauvaises conditions de logement ont été durement frappées par la crise et continuent d'en subir les effets, écrit le PSVG. L'accueil d'urgence en été est indispensable au vu des épisodes caniculaires probables et d'une potentielle deuxième vague de contaminations qui induirait un durcissement des mesures sanitaires, souligne-t-il.

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