Le patron de la Nasa Jim Bridenstine (g) et le patron de la firme spatiale SpaceX, le 10 octobre 2019 à Hawthorne, en Californie
Le patron de la Nasa, Jim Bridenstine (g), le patron de SpaceX, Elon Musk, et l'astronaute Doug Hurley (d), le 10 octobre 2019 à Hawthorne, en Californie
La Nasa et SpaceX espèrent que la prochaine capsule pour astronautes volera début 2020
Le patron de la Nasa Jim Bridenstine (g) et le patron de la firme spatiale SpaceX, le 10 octobre 2019 à Hawthorne, en Californie
Le patron de la Nasa, Jim Bridenstine (g), le patron de SpaceX, Elon Musk, et l'astronaute Doug Hurley (d), le 10 octobre 2019 à Hawthorne, en Californie
Des astronautes américains pourraient s'envoler dans l'espace depuis les Etats-Unis, pour la première fois depuis 2011, au début de 2020, peut-être au premier trimestre, a dit l'administrateur de la Nasa jeudi lors d'une visite de l'usine de sa partenaire SpaceX.
La firme spatiale SpaceX, dirigée par Elon Musk, construit pour la Nasa le vaisseau Crew Dragon pour assurer la liaison entre la Terre et la Station spatiale internationale (ISS), mais le développement a pris du retard, en particulier après l'explosion d'une capsule lors d'un test des moteurs au sol en avril dernier.
Les retards ont créé des tensions publiques entre la Nasa et SpaceX, mais Elon Musk a indiqué jeudi, en recevant le patron de la Nasa Jim Bridenstine à son siège et usine de Hawthorne, dans Los Angeles, que l'appareil devrait être livré à Cap Canaveral en Floride d'ici la fin de l'année.
«Si tout se passe normalement, ce serait au premier trimestre de l'an prochain», a déclaré Jim Bridenstine aux journalistes, en parlant du lancement de la première mission habitée de Crew Dragon.
«Mais nous n'allons pas prendre de risques indus car la sûreté de nos astronautes et le succès de la mission sont la priorité numéro une», a-t-il dit, aux côtés des deux astronautes choisis pour ce premier vol, Bob Behnken et Doug Hurley.
Parmi les obstacles qui restent à franchir: de nouveaux tests des propulseurs, ainsi que des parachutes, dont la conception a dû être revue après des tests insatisfaisants.
«Les parachutes, ça a l'air simple, mais ce n'est pas simple du tout», a dit Elon Musk. «Nous voulons réussir dix tests de lâchers avant d'envoyer des astronautes».
Depuis la fin des navettes spatiales, la Nasa dépend totalement de la Russie pour envoyer ses astronautes vers l'ISS, à raison de 85 millions de dollars la place.
Le retard était déjà d'environ trois ans quand SpaceX a réussi une première mission à vide de Crew Dragon en mars dernier, avec un aller-retour réussi vers l'ISS. Le premier vol habité aurait dû avoir lieu l'été dernier, mais l'accident d'avril a forcé SpaceX et la Nasa à conduire de nouveaux tests.
«Honnêtement, s'il ne se passe rien dans un programme de tests, je dirais que le programme de tests n'est pas assez rigoureux», a affirmé Elon Musk.
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